L’information municipale ne résiste pas à Ciara
Lundi, en raison de la tempête (pourtant annoncée bien à l’avance), les déchetteries municipales ont été fermées et la collecte des ordures ménagères annulée. Malgré les multiples moyens de communication disponibles et l’armée de communicants municipaux, les usagers n’ont été informés que trop tardivement.
Lundi, nous constatons à 10h15 que la déchèterie de la rue de Lübeck est fermée, avec une affichette sur le portail indiquant que le personnel est en grève. Le Blog de la Robertsau a immédiatement diffusé l’information sur sa page Facebook, pour éviter que des usagers ne se déplacent pour rien. Apparemment, la fermeture avait été en réalité décidée en raison de la tempête, mais on ne l’apprenait qu’à 11h55 sur la page Facebook de la Ville ! Qui a placé l’affichette « grève »? Mystère…
La déchèterie a-t-elle été rouverte le lundi après-midi alors que l’alerte tempête était maintenue dans les parcs ? Nous ne le saurons que si quelqu’un est allé voir sur place. Et mardi ? Ne souhaitant pas refaire le déplacement pour rien, nous tentons d’appeler au numéro indiqué par l’Eurométropole (03 88 60 90 09), puis en passant par le standard de la mairie place de l’Étoile, puis en appelant la mairie de quartier en début d’après-midi : personne ne décroche au service concerné. Aucun information sur le site web Strasbourg.eu ni sur les réseaux sociaux.
Par ailleurs, la collecte habituelle des « poubelles jaunes » dans une partie du quartier a été également annulée lundi. On veut bien le comprendre, mais pourquoi annoncer la mesure si tardivement ? Si les habitants avaient été prévenus, ils auraient évité de sortir leurs poubelles ; beaucoup se sont renversées sous l’effet du vent, avec des détritus éparpillés partout.
Nous sommes début 2020 dans la « capitale de l’Europe » qui se veut transparente, communicative et à la pointe de la technologie. Tous les candidats nous promettent des lendemains participatifs, mais au quotidien on peut chanter, comme Nino Ferrer il y a plus d’un demi-siècle: « au téléfon, y a jamais person qui y répond » !
Le moindre souffle de vent, écart de température ou goutte d’eau est le prétexte à arrêt de travail pour les fonctionnaires – entre deux grèves, évidemment.
Exemple tout récent : lors du dernier petit tremblement de terre, qui a évacué leurs locaux du Wacken comme photographiés par les DNA : les fonctionnaires de Pôle Emploi…