Philippe Bies en pré-campagne à la Robertsau samedi 24 novembre 2018

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Sauf si notre mémoire flanche, Philippe Bies est élu à Strasbourg depuis quelques années. Il finit d’ailleurs son deuxième mandat avec Roland Ries.  

Il est toujours très étonnant d’avoir cette posture de venir à la veille des élections « écouter » les habitants. D’abord parce que si l’on a bien fait son travail on devrait les connaître, et ensuite parce que si on a bien mis des piles neuves dans son Sonotone on devrait les avoir déjà entendus, les habitants, à travers notamment les associations s’expriment largement.

On ne voit pas pourquoi un argument qui n’a pas fait bouger la ville il y a un an le ferait aujourd’hui. On pense bien sûr à la bétonisation de la Robertsau, le tracé calamiteux du tram, le consulat de Turquie et bien d’autres…

On est en 2018 et la campagne des municipales est lancée

C’est une conséquence d’une des réformes du quinquennat Hollande, les comptes des campagnes commencent 1 an avant les élections. C’est pour cela par exemple que l’on a eu droit à un bel article dans les DNA du jour sur le tram de la Robertsau (paré de toutes les « vertus »… il ne pourra pas être inauguré officiellement) et que les candidats partent tôt.

Donc samedi c’est Philippe Bies qui sera à la Robertsau avec son association Strasbourg Demain. 

« Strasbourg Demain est un rassemblement de citoyennes et citoyens aux valeurs communes, engagés dans la vie locale à titre associatif, politique ou syndical.

Notre souhait est de co-construire avec le plus grand nombre une vision partagée de l’avenir de Strasbourg et de son agglomération sur la base des actions engagées depuis 2008.

Par ce travail de réflexions, d’échanges et de débats ouverts à toutes et tous nous souhaitons être une force de propositions pour réunir demain autour d’un projet une équipe dans la perspective des échéances électorales locales, notamment municipales. »

Petite vidéo du candidat. C’est pas la superproduction, mais le message est audible… Mais le candidat écoutera-t-il les Robertsauviens à son tour ?