Présidentielle : la recomposition à la Robertsau
Dimanche 23 avril aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle. À la Robertsau, les anciens opposants d’hier ne le sont plus… Les surprises de cette campagne présidentielle ne sont pas que nationales. À la Robertsau, on a aussi vu de discrets rapprochements qui ne peuvent être que le signe qu’il y a aura des…
Dimanche 23 avril aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle. À la Robertsau, les anciens opposants d’hier ne le sont plus…
Les surprises de cette campagne présidentielle ne sont pas que nationales. À la Robertsau, on a aussi vu de discrets rapprochements qui ne peuvent être que le signe qu’il y a aura des surprises dimanche soir et que décidément, cette élection ne ressemble à aucune autre.
Les élections départementales ont vu s’affronter un tandem PS face à un duo Les Républicain. Les deux candidats PS, Christel Koehler et Alain Fontanel, ont choisi de soutenir Emmanuel Macron, tout comme Françoise Pfersdorf… leur ancienne adversaire.
Ils sont maintenant tous les trois des « marcheurs » (nom donné aux membres du mouvement « en Marche »), peut-être inspirés par le panneau se trouvant à l’entrée du centre administratif de Strasbourg.
À droite, Yves Le Tallec a choisi de soutenir François Fillon, le candidat de son parti, tout comme un certain Robert Grossmann. On les savait pourtant un peu en froid… voilà que la politique nationale les rapproche. Une Glasnost en perspective ?
Peu d’élus PS sur le marché… Le secrétaire de section du Parti Socialiste se sentait bien seul sur le marché de la Robertsau. Son investissement contre vents et marées sera-il payant ? Réponse dimanche soir.
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Les marcheurs et les marcheuses ne sont pas des rêveurs . Poyr
la Grande Marche, elles et ils étaient une dizaine à Strasbourg… un an après le mouvement EM constitue la première force militante départementale du Bas-Rhin. Idem dans tous les territoires français.
La force du mouvement EN MARCHE, ce sont les 300000 marcheuses et marcheurs qui initient une » révolution douce » , cassent les codes des partis traditionnels et font vivre cette troisième voie progressiste tant décriée par ses détracteurs.
EM, c est avancer ensemble avec pragmatisme. C’ est positiver, retenir ce qui fonctionne, que les idées et projets soient portés par la gauche, la droite et le centre…
Pour faire avancer un projet, quelle est la meilleure façon d ‘ avancer?
Réunir les tous les acteurs autour d’une table, et trouver un socle commun à partir duquel on peut construire ?
Ou camper sur ses positions en adoptant des postures clivantes, stériles qui bloquent les rouages d’ un pays fatigué, usé par ces états d esprit revanchards dont beaucoup de français ne veulent plus.
Le mouvement est en marche, il avancera contre vents et marée.
Quel homme politique peut-il aujourd hui se targuer d’avoir réuni sur son seul nom, et ses idées autant d’ hommes et de femmes en un temps record ?
Dimanche, JE VOTERAi EMMANUEL MACRON !
Oui, cette troisième voie j’ y crois, celle que l’on appelait dans un temps passé l’Union Nationale !
Françoise Pfersdorff
Conseillère départementale du Bas-rhin
Le « pragmatisme », c’est le mainstream idéologique de celles et ceux qui ont renoncé à changer le système libéral dominant, qui fait tant de dégâts économiques, écologiques et sociaux. On est « pragmatique » quand on se réjouit que le MEDEF accepte une de ses propositions ou quand on mène une réforme qui ne fasse pas de mécontents. Le « pragmatisme », que les centristes ont toujours prôné, faute d’opinions courageuses, tire une société vers le dénominateur commun minimum.
La seule réforme de François Hollande qui n’ait pas été guidée par le « pragmatisme », c’est le mariage pour tous. On se souvient du débat qu’il a fallu mener et des manifestations qu’il a fallu surmonter pour la faire passer, à force de VOLONTE POLITIQUE et de CONVICTION. Mais qui aujourd’hui songe à la remettre en cause, à part les facho-cathos fillonistes? Qui ose aujourd’hui affirmer que cette réforme difficile ne constitue pas une avancée majeure pour notre société et notre vivre ensemble, à part les bourgeois à glands de la paroisse Saint-Louis ?
Si François Hollande avait été pragmatique, il n’aurait certainement pas fait cette réforme ou l’aurait « adoucie » par « pragmatisme » pour ne pas choquer les fachos et préserver l' »Union nationale »… Merci, Taubira, qui, tiens donc, n’est pas allée à la soupe d’EM ! Macron, sans doute par pragmatisme électoral, s’est pris dans le tapis, en regrettant que cette réforme ait pu « choquer » : il doit y avoir plus de voix à gagner à droite que chez les homosexuels.
Une chose est sûre !
Les changements rapides de « vestes » existent !!!
Mais cela caractérise bien nos hommes et femmes politiques !
Rien de très nouveau !