[Béton] : 18 logements au bout du chemin du Gollenfeld
Ça n’arrête pas, le moindre terrain sera urbanisé par le béton. Dernier projet en date, au bout du chemin du Gollenfeld : 18 logements.
Le chemin du Gollenfeld n’est pas la rue la plus connue de la Robertsau et pour cause, elle est assez petite. Elle longe la piste cyclable qui va de la piscine de la Robertsau vers la clinique Ste Anne. C’est donc au bout de ce chemin que le promoteur Boulle souhaite construire un ensemble de 18 logements.
Le promoteur souhaite démolir l’actuelle maison et y installer sur l’ensemble de la surface un grand immeuble.
Voilà qui va rajouter de la pression immobilière et de la circulation dans une petite rue, et rajouter du flux route de la Wantzenau. D’ailleurs sur le site Internet du promoteur Boulle, on y trouve une interview de celui qui signe les permis de constuire : Alain Jund. Le béton revient toujours au béton.
La loi est ainsi faite que Jund n’a pas d’autre choix que de signer, si tout est en ordre juridiquement. Sinon Boulle va porter plainte, et gagner. Mais c’est un blog de combat contre la Municipalité en place, ici, donc bon…
Surtout ne pas s’en prendre aux promoteurs immobiliers, qui sont très nombreux à habiter à la Robertsau, ce sont pour la plupart des voisins et amis.
Jund a inventé une nouvelle couleur, le vert béton !
J’adore le commentaire de Zorro, le justicier anonyme, qui dit : c’est pas sa faute, c’est la loi.
Alors à quoi sert-il au juste ?
A part son écharpe de couleur, on cherche toujours son côté écolo…peut-être que le côté bobo à pris le dessus, comme souvent pour le socialisme municipal type Hidalgo et consorts.
Pour compléter le commentaire de ZORRO un lien:
https://www.avocats-papin.fr/droit-avocats-actualites/droit-public/motivation-d-un-refus-d-un-permis-de-construire-la-commune-doit-devoiler-tout-son-jeu.html
Le plus fautif dans l’histoire c’est le proprio du terrain qui vend son bien. S’il ne le vend pas pas de bétonnage
CCCChhhhuuuttt, malheureux !!!
Les vendeurs de terrain et les promoteurs sont des amis et voisins, vous n’y pensez pas !
Non, c’est de la faute des élus de gauche et à la racaille écolo-socialiste, on vous dit ! Alors, silence, monsieur !
Si vous vous sentez l’âme d’un bobo, libre à vous, il y a de la place pour tout le monde à la Robertsau !
Je vous rappelle à toutes fins utiles que les vendeurs de terrain ne sont pas des fumeurs de cigares en haut-de-forme comme au Monopoly mais des Robertsauviens âgés ou leurs héritiers.
Entre être taxés sur un logement vacant et au foncier pour la beauté du geste ou valoriser son patrimoine, il n’y a pas photo.
Si même les contribuables se mettent à réfléchir, où allons-nous Zorro, le justicier anonyme ?
Peut-être faudrait-il vous appeler Robin des Bois plutôt ?
Je dirais même plus: quand une famille a préservé des terrains en espaces verts depuis plusieurs générations et que subitement l’Eurométropole en bloque les 4/5 en ……espaces verts, on peut comprendre la fièvre vendeuse des héritiers.
Et pendant ce temps, l’Eurométropole construit à tour de bras sur les fameux « espaces verts inconstructibles » qu’elle rachetés à vil prix.
Les constructions sont régies par le plan local d’urbanisme de l’eurométropole de Strasbourg. Ce PLU a fait l’objet d’un travail d’élaboration qui a duré des années. Et d’un travail de concertation, qui a duré pareil. C’est à ce moment-là que les citoyens auraient pu / du s’exprimer et monter au créneau. Je ne dis pas qu’ils auraient été entendus sur tout (loin de là…), mais c’est à ces moments-là que ça se jouait. Malheureusement, les associations du quartier comme l’ADIR, l’ASSER au d’autres se sont retrouvées bien esseulées pour porter la parole de citoyens absents ou désintéressés. Aujourd’hui, les règles et plans sont établis et les différents acteurs les mettent en œuvre, du propriétaire au promoteur, en passant par l’élu en charge d’accorder les permis de construire, aujourd’hui Alain Jund. Les citoyens, eux, ne peuvent plus que les contester en justice, ce qui parfois réussit. C’est un fait que l’on ne se mobilise que lorsque les bulldozers et les grues surgissent, mais c’est souvent trop tard…
En outre, dans tous ces débats sur l’urbanisation, il ne faut pas oublier le rôle des propriétaires fonciers, des particuliers pour la plupart (moins de 10% des projets se font sur du foncier public), qui, eux, cherchent rien moins qu’à valoriser leur bien le plus lucrativement possible. Sont-ce de mauvais Robertsauviens pour autant ?
« les citoyens auraient pu / du s’exprimer et monter au créneau » : je suppose que vous avez écrit cela sur le ton de l’ironie?
Avez-vous déjà participé à des réunions de quartier? Avez-vous déjà rencontré notre « formidable adjointe de quartier », l’excellente Nicole Dreyer? Relisez ces interventions et déclarations sur les 5 dernières années, ça vous donnera une idée du niveau de nos politiques locaux censés représenter le quartier…
A l’opposé, il faut saluer le travail des associations du quartier comme l’ADIR, l’ASSER et d’autres, certainement pas assez soutenus, c’est sûr.
Reprenez les idées et propositions formulées à l’époque (pas si lointaine) par les habitants du quartier pour l’arrivée du tram, et vous verrez ce que les bons « socialo-Lrem-écolos » en ont fait… Rien! Tout a été décidé Place de l’Etoile, en laissant croire au bon peuple qu’il évolue dans une « démocratie participative »…
Quand au bétonneur fou, qui ose de surcroit s’afficher « écolo », l’histoire ne retiendra que les tonnes de béton déversés sur la Robertsau et ailleurs sur tout Strasbourg.
Ne serait-il pas temps aussi que des organismes comme Anticor commencent à regarder de plus prêt les relations politiques-promoteurs? Sinon quel est l’intérêt de livrer tous ces terrains au bétonnage? Et on ne va pas parler de la ceinture verte (ou ce qu’il en reste…)
Tout cela est bien triste pour notre ville et notre quartier.
Voilà de quoi occuper le service de propagande de l’EMS… 🙂
génération promoteur, à en vomir, pauvre maison de mon enfance…
des immeubles de partout en veux tu en voilà.
béton. béton. et que du béton.
pauvre ville, pauvre rue.