Rues Médiane – Docteur François – Chemin de la Prairie : ça va être monstrueux !
C’est le jack-pot du promoteur… le projet porté par une filiale de Promogim entre la rue Médiane et la rue du Docteur François est juste monstrueux. Voici les plans issus du permis de construire.
Le terrain part bien de la rue Médiane jusqu’à la rue du Docteur François et va également toucher la rue de la Prairie. Sur le plan cadastral, c’est assez impressionnant.
Le projet est signé du cabinet d’architecture Mulhousien DRLW Architectes (À qui on doit la gestion d’une horreur du quartier d’affaires et le nouveau massacre de la Maison Rouge place Kléber).
Il s’agit bien de 4 bâtiments dont les façades seront en bois et les toits en métal. Le projet est tellement vaste que le lecteur du Blog de la Robertsau qui a eu la gentillesse de nous envoyer ces photos a dû prendre trois clichés pour prendre le plan d’ensemble (que nous avons tenté de rassembler). Et ça donne ça :
Il y aura des chemins piétons rue du Docteur François et rue Médiane, l’entrée voiture se fera depuis le chemin de la Prairie. 31 places de parking sont prévues en sous-sol et 11 places en surface.
Seule bonne nouvelle, la bordure de végétalisation le long du Tram E devrait à peu près survivre. Sauf que si l’on regarde bien le plan, les arbres sauvés sont en vert sombre, ceux arrachés en rond vide (faut surtout pas qu’on les remarque, même sur un plan) et les arbres replantés sont en vert clair. (Amusant, certains sont plus gros que ceux existant, alors qu’ils ne sont pas encore plantés.)
De face, cela donne des bâtiments hyper massifs :
Proprement scandaleux, bravo au Blog de nous rendre attentifs à la frénésie constructiviste de la Municipalité bobo-socialo-écolo aux manettes depuis trop longtemps. Ce qu’il faudrait, c’est une alternance politique qui remettrait le contribuable au centre des décisions, singulièrement à la Robertsau qui doit en compter l’essentiel parmi les rares 38 % de foyers concernés à Strasbourg. L’expression être le dindon de la farce s’applique parfaitement à notre situation : on paye, on est mal servi et en plus on sert de cobayes aux expériences bobos en tout genre : mixité sociale, jardins partagés, maison des artistes-sectes, école élitiste pour privilégiés non-imposables.
Vivement 2020 un grand coup de balai et retour aux fondamentaux de la Robertsau : pas besoin d’un eco-quartier pour découvrir la nature, nous on connaît !
J’ai ben peur que le vote de Strasbourg ne soit pas représentatif de la Robertsau. Et plus on avance, plus on construit du social, plus on gave les associations en tout genre, moins ce vote sera représentatif. Cherchez pas, la robertsau, c’est grillé. Ca va se densifier et bientôt on nous parlera ilot de chaleur, insécurité, nuisances sonores, parking sauvage…
Mais bordel qu’on gèle tous les projets en cours. La mairie (pas cette pompeuse eurometropole qui ne veut rien dire) fait absolument n’importe quoi dans ce quartier (et ailleurs). Mais ils sont en train de tout bétonner. La Robertsau devrait être une commune à part. Personne n’a demandé cette politique dans ce quartier. Je demande officiellement le strassxit !
Les fonctionnaires de la police du bâtiment et de l’urbanisme sont des apparatchiks recrutés uniquement sur leur capacité à exécuter des ordres subalternes dictés par nos cerveaux parisiens soit disant progressistes.
Et bien on va faire comme nos parents ont fais, je pense au final, on va faire place à la mixité sociale du futur chemin de la prairie, puis dans 10 ans, on va se barrer à l’extérieur de la ville, les relous de l’eurometropole nous expliqueront que c’est mal de faire de la route pour venir en ville travailler avec nos voiture polluantes et à la fin ils auront neuhofisés toute la robertsau. J’attends avec impatience une étude à 300 000€ en 2029 qui nous expliquera que y’a encore moins de bagnole dans notre belle « Eurometropole »
moche moche et remoche
Cinquante-deux logements et quarante-deux places de parking . . .
C’est l’enfer du stationnement sauvage assuré.
C’est assez moche, en effet.
Mais une fois de plus, je ne vois pas très bien le rapport avec la municipalité, c’est même d’une mauvaise foi infernale que de leur faire porter tout ce qu’on n’aime pas. C’est obsessionnel, on dirait, même.
Ce sont des acteurs privés qui sont ici à l’œuvre, et il est illégal de les bloquer. C’est la libre-entreprise et la main invisible du marché qui veut ça. Vous savez très bien que les promoteurs veulent, au contraire, le moins de réglementation possible.
Mais évidemment que la mairie a son mot à dire !
Rien que sur l’esthétique elle peut dire que ca ne s’intègre pas dans le quartier. Elle peut aussi préempter pour en faire un parc ou un lieu de rencontre.
Ne vous inquiétez pas, si elle veut, elle peut.
Il faut très mal connaître le droit administratif, le droit de l’urbanisme, les niveaux de décision ou encore la jurisprudence, pour écrire des choses pareilles.
Et pour la préemption à chaque fois qu’une opération immobilière ne plaît pas à ceux qui sont déjà installés, il faut mal connaître les finances de la ville et les coûts à long terme d’un parc ou de fumeux lieux de rencontre. Surtout quand les mêmes qui râlent détestent, en vrai, ces lieux de rencontre, et détestent les dépenses publiques et les impôts qui vont avec.
Mais peu importe, faisons feu de tout bois. Même quand il pleut, c’est la faute des socialistes.
Le projet Promogim, de la rue Médiane à l’intersection Dr François/Chemin de la Prairie : impressionnant ! Mais pas étonnant : la bétonisation grâce au tram était déjà annoncée, non par notre Adjointe, mais par le dossier de l’Enq Publique : « Extension du tram, élément majorant dans l’évolution future de la démographie du quartier, en particulier dans le corridor du tramway ».
Par contre, personne ne se demande qui viendra habiter le long du tram, avec ses 50 t qui font tout vibrer, ses 80 dB qu’on entend bien avant qu’il n’arrive, son « gling gling » aux intersections et se contentera, pour dormir, de 3h30 de vrai silence (dernière rame : 1h du matin ; 1ère rame : 4h30).
Christine GL
Ce sera surement des gens qui sont sourds. Ou qui n’auront pas le choix pour se loger, voir à Paris les immeubles contigus au périphérique ou bien qui n’en non rien à faire. A Schiltigheim ils ont bien construit juste à côté du pont enjambant le canal et eux en plus du tram ils ont droits tous les matins, midis et soirs aux embouteillages, alors ……………….
Bonjour
Nous montons un collectif pour nous opposer à ce projet
Nous demandons que le promoteur à minima
– diminue le nombre d’immeubles
– diminue le hauteur de 12m à 9m
– diminue le nombre d’appartements
– ajoute deux accès automobile rue Mediane et Dr Francois
Venez nous soutenir sur: https://www.unepetition.fr/petition-6767
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues
PS
Euh…, la majorité politique qui, à l’Eurométropole, a décidé le plan local d’urbanisme qui permet ce projet comme tous les autres dans l’agglomération est de couleur Droite – Gauche, le vice-président ayant porté ce projet de PLU étant M. Yves Bur, maire bien droitier (LR bien tassé) de Lingolsheim. Donc, exit tous les délires politicards, quand une simple relecture de l’histoire urbaine de Strasbourg et de la Robertsau montre que, depuis les années 1960, l’urbanisation de la Robertsau a été une CONSTANTE de toutes les politiques menées par la Municipalité, la CUS et l’EMS. La Robertsau a été LA réserve foncière de Strasbourg, au détriment d’une activité maraîchère dont on aura bien besoin à l’avenir. Ceci dit, ce PLU est le premier à fixer clairement une limite à l’expansion urbaine, au nord notamment, ce qui ne peut qu’être positif du point de vue des réseaux et de la nécessaire préservation des terres agricoles.
Mais, au-delà de ces broutilles politicardes, nous sommes TOUS complices de l’urbanisation de la Robertsau et de Strasbourg, qui adhérons tous à la vision croissanciste de notre agglomération : il faut être compétitif, dynamique, Capitale, attirer toujours plus d’activités donc d’habitants (+30 000 qu’en 2016 pour l’EMS à l’horizon 2030), etc. Tout ce nouveau monde (tiens, Macron !), il faut bien le poser quelque part, non ? Il faut donc s’attendre que tous ces gens qui râlent votent allègrement… écologiste aux prochaines municipales, voire France Insoumise, puisque seules ces deux formations politiques proposent d’autres modèles de développement urbain, moins bétonneurs.
Enfin, on comprend que les Roberstsauviens soient attachés à la qualité de vie de leur quartier. Qu’un collectif se monte et fasse valoir ces droits est, de ce point de vue, légitime ; au pire, la justice tranchera, ce qui est aussi la règle républicaine. Ce qui parait plus critiquable est que certains (qu’on peut situer à droite, voire très à droite du spectre politique) dénient à d’autres le droit de venir aussi bénéficier de cette qualité de vie. Il y a là des relents qu’on ne peut que qualifier de xénophobes.
Rendons à César ce qui est à César: en ce qui concerne spécifiquement le ban communal de Strasbourg, c’est le vert Alain Jund qui porte le PLU auprès de l’Eurométropole. Yves BUR a sans doute d’autres défauts mais en l’occurrence, là, il a bon dos.
En attendant, c’est cette municipalité qui décide et elle a parfaitement les moyens de geler ou modifier ce projet. Evidemment. Oui le tribunal pourrait être saisi, tellement plus simple pour la mairie.
Droite, gauche vous avez raisons ca ne change rien. On l’a deja dis et répété.
Que les gens veuillent preserver leur tranquillité, c’est normal. Qu’ils veuillent une construction maîtrisée aussi.
(…)
Ah Bonanza, impossible d’échapper aux donneurs de leçons décidemment !
Vos amis Insoumis et autres écologistes de salon n’ont pas démontré une forte présence dans les urnes mais plutôt dans les médias…ou au tribunal, non ?
Merci de traiter les Robertsauviens de xénophobes, ils apprécieront le compliment, mais ne vous ont pas attendu pour défendre leur vision de la nature, c’est-à-dire pas des eco-quartiers ou des jardins partagés pour bobos des villes, mais la forêt, la vraie, avec des chevreuils et des sangliers, des jardins notamment municipaux (+ de 1000 parcelles…pour l’instant), des espaces verts et une densité maîtrisée.
On reparlera de la forêt et de la nature quand tombera le décret de classement de notre forêt en réserve naturelle, ce qui conduira à en limiter l’accès aux promeneurs… Je parie que notre ami René sera au premier rang pour réclamer que les Robertsauviens puissent continuer à s’y ébattre en toute liberté.
Quant aux jardins partagés, il n’y en a pas qu’au centre-ville, mais, oui !, à la Robertsau aussi, bigre ! René, au secours, nous sommes envahis de hordes de bobos, courage, fuyez.
Enfin, comment appelez-vous le rejet des autres, qui consiste à leur dénier le droit de venir habiter à la Robertsau…? « Xénophobes », c’est presque trop gentil. Heureusement qu’il n’y avait pas de René Bannwarth à la Robertsau, lorsque vous y avez emménagé.
La boboitude dans toute sa splendeur : on est les meilleurs, les autres des xénophobes !
Et j’aimerais voir la ville m’interdir l’accès à la forêt…
Ceci dit Bonanza, on ne vous oblige pas à accabler les Robertsauviens davantage s’ils vous insupportent. Bon vent.
Même si le terme « xénophobe » employé ici et là est inapproprié et fait dévier le débat, il n’empêche que les faits sont éloquents : un certain nombre de Robertsauviens refusent à d’autres le droit de s’installer dans le quartier, alors qu’eux-même en ont profité par le passé. Pourtant ils n’étaient pas des Robertsauviens avant de s’y installer, sauf pour quelques-uns présents depuis plusieurs générations.
Quant au bétonnage, certes c’est vrai, mais face à cette pression démographique, dans quoi vivent ceux qui le critiquent? Dans de petites maisons en matériaux naturels parfaitement intégrées à l’environnement d’origine du quartier? Non bien sûr, ils bénéficient eux aussi d’un précédent bétonnage (maison ou appartement peu importe) de la Robertsau.
On peut regretter cette densification, ce qui est mon cas également, mais à un moment il faut aussi se regarder dans la glace : nous habitons le quartier, donc nous avons tous profité du bétonnage à un moment ou un autre. Mais c’est plus difficile à admettre que de cracher sur de nouveaux voisins, j’en conviens.
La seule « solution » serait de faire diminuer la démographie de Strasbourg, sinon cette situation est inévitable, la couleur politique n’a rien à voir là-dedans.
« De face, cela donne des bâtiments hyper massifs : »
Lol, heureusement que vous êtes là pour nous faire rire !
Franchement j’irai même plus loin, on dirait vraiment des gratte-ciels !
Bravo Florian, vous venez de mettre le doigt sur le thème central du blog et le combat mené par tous : « faire diminuer la démographie de Strasbourg ».
La croissance de l’Eurométropole résulte pour le coup en effet bien davantage de la politique active menée par la municipalité « socialiste » des 10 dernières années que d’un mouvement de fond économique.
A quel prix se fait cette croissance ? arrachage des arbres, densification urbaine à outrance, places minérales, circulation dantesque (voir la gare et environs…), pollution non maîtrisée car les limites sont sans cesse repoussées…
But affiché : éviter le peuplement des campagnes et la circulation pendulaire
But officieux : former une métropole de 500.000 habitants terrain de jeu des idées socialo-démagogistes (mixité sociale, éco-quartiers…), à des fins électoralistes
Pourquoi diable croyez-vous que la maire et ses sbires s’acharnent autant sur la Robertsau ? ne soyez pas dupe ou naïf, la sociologie du quartier n’est pas nativement favorable à la majorité actuelle…
La couleur politique a tout à voir là-dedans justement !
L’écologie est la fausse-barbe derrière laquelle se cache la démarche constructiviste et disons-le collectiviste type XXIè siècle de la Ville
C’est votre droit le plus strict d’afficher ouvertement vos préférences politiques, il n’empêche que la réalité est beaucoup moins manichéenne : toutes les majorités, de gauche comme de droite, ont bétonné la Robertsau. Et toutes ont recherché la croissance démographique de Strasbourg. Mais vous ne retenez que celles de gauche…
Repasser à droite n’y changera rien si c’est la même que par le passé, ou la même qui au niveau de la CUS (toujours moins marquée à gauche que Strasbourg) a accepté ce PLU. Les élus ont vu qu’il restait de la place à la Robertsau pour absorber l’augmentation de la population, ils ont densifié, tout simplement.
Politiser à tout prix l’historique c’est oublier les faits. La vraie question se pose sur le modèle urbain que nous souhaitons, en l’occurrence sans extension, et comment y parvenir.
« But officieux : former une métropole de 500.000 habitants *terrain de jeu des idées socialo-démagogistes* »
N’importe quoi, mais n’importe quoi…
Alors là, 100% d’accord avec Zorro le justicier anonyme : la politique socialo-demagogiste c’est vraiment n’importe quoi !
Drôle de débat, On peut s’interroger sur le type des nouvelles constructions et l’utilisation maximale des terrains. Il y a de moins en moins d’espace libre entre les nouveaux bâtiments et les bâtiments déjà en place. Il sera possible de se saluer de salon en salon, la verdure disparaît au fur et à mesure (de futurs îlots de chaleur ?). A l’angle des rue Himmerich et Lamproie, un grand terrain en retrait a été récemment défriché. Sur les panneaux réglementaires pas d’indication du nombre de logements projetés ni des surfaces et hauteurs envisagées, seulement la mention « inchangée », mais certainement de nombreux logements en plus avec le stationnement et la circulation supplémentaire que cela va générer. Sortie des voitures vers la rue de la Lamproie où vers la rue Mélanie via le chemin rural ? Que restera-t-il à terme comme espace verts dans le quartier ? La forêt et la petite Orangerie ? Des trottoirs encombrés de voitures ? Une circulation au pas sur des centaines de mètres pendant des heures. Comment se feront les déplacements ? Aucune vision d’aménagement global du quartier. Est-ce que les écoles et les services publics sont dimensionnés pour accueillir les nouveaux arrivants ?
Le quartier est vanté (et vendu très cher) pour son côté « village », « verdure », mais très bientôt il n’en restera rien. Robertsau quel avenir ?
C’est tout simplement scandaleux de densifier de la sorte!!
Brumath aussi prend le chemin de cette extrême densification au détriment de tout bon sens et du bien-être de tout un quartier rue Christine de Saxe.
Le projet démesuré envisage la construction de 43 logements sur 26 ares de terrain, une honte!!
C’est sur, il vaut mieux prendre sur des champs et des forêts pour faire des pavillons avec jardins, habités par 2 personnes…
C’est sûr, il vaut mieux plus de tours dans les cités pour faire des logements trop étroits, habités par des familles…