Dernier conseil municipal de Robert Grossmann
Lundi 17 février, c’était le dernier conseil municipal de la mandature actuelle, mais c’était également le dernier de Robert Grossmann après 49 ans de présence sur les bancs strasbourgeois.
Un hommage vibrant lui a été rendu par le maire-candidat actuel en début de séance et Robert Grossmann lui a répondu.
J’ai souvent joué les trouble-fête et dès le début je me suis opposé à certains projets : la destruction de 25 hectares de forêt du Rhin, l’extension du port au pétrole, la destruction du parc et du château de Pourtalès. J’ai été parfois trublion, poil à gratter de ma propre majorité et de ce fait j’ai dérangé.
Il a été beaucoup question de la Robertsau… Ci-dessous un extrait diffusé par StrasTV :
Les adieux de robert Grossmann au Conseil… par StrasTv
Sur son blog, Robert Grossmann a indiqué cette nuit :
Ma dernière séance. 49 années de mandat s’achèvent. J’ai décidé volontairement de ne plus briguer de nouveau mandat après 480 séances de conseils municipaux en 8 mandats grâce à la confiance des strasbourgeois… Et pas un mot d’amitié de l’UMP à laquelle j’appartiens depuis 55 ans, depuis l’UNR, l’UNR-UDT, l’UDVème, l’UDR, le RPR, l’UMP. 55 ans de militantisme et d’exercice des responsabilités ! Mais ce qui compte pour moi c’est la fidélité de mes amis de l’UJP.
Il y eut juste un discours de Mme Keller dans le cadre de sa campagne, sans un mot personnel. Pas un mot non plus des jeunes que j’ai poussés, fait élire et installés comme adjoints, vice-présidents de la CUS ou conseillers régionaux.
Voici donc l’UMP actuelle, dont je me sens libéré. Le PS a été plus élégant.
L’homme libre (de l’UMP) a promis de s’exprimer sur son choix du « meilleur maire pour Strasbourg » (voir également notre vidéo) comme il l’indiquait sur son compte Facebook le 11 février :
Va-t-il soutenir la liste du premier magistrat sortant ? En tout cas, il en prend le chemin…
Humainement je me sens proche de Roland Ries alors que je n’approuve pas une grande partie de sa politique municipale, ni ses options nationales. Mais je salue l’homme mesuré et cultivé avec qui j’ai souvent pu échanger… en parlant littérature et figures de style… parfois un peu de politique ?
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