Mais où disparait donc la piste cyclable chaque matin ?
C’est au lever du jour chaque matin de la semaine que les usagers de la piste cyclable du Chemin du Beulenwoerth la voient curieusement disparaître pour la journée, lors du bal incessant des camions sur le chantier du Parc de l’Europe.
Il est vrai que nous pourrions certainement leur trouver des circonstances atténuantes. Probablement que ces derniers n’ont pas d’autre alternative pour effectuer leurs activités : accéder au chantier, acheminer les matériaux, conduire les équipes sur le terrain, réaliser les travaux divers et variés…
Nous pourrions les comprendre !
Mais ces nécessités doivent-elles s’effectuer aux détriments des cyclistes qui eux aussi ont leurs obligations de déplacements urbains ? Se rendre au travail ou à des rendez-vous, déposer les enfants à l’école, faire leurs courses, ou encore simplement se balader… ?
Contraints de manœuvrer, de louvoyer, de déjouer, de contourner comme le ferait techniquement un skieur de slalom lors d’un géant pour éviter portes et piquets, ou encore habilement un boxeur pour esquiver les coups portés par son adversaire ?
Non, la vie d’un cycliste n’est pas une dangereuse compétition sportive !
Une fois encore nous pouvons observer que la priorité des uns n’est pas celle des autres et que les différents impératifs et moyens de locomotion actuels ont bien du mal à coopérer et à s’entendre sur la voie publique.
Actuellement à la Robertsau le cycliste est voué à un dangereux parcours du combattant pour éviter, de ça les chantiers et camions garés sur les pistes, de là les actuels travaux sur le réseau des eaux de l’Eurométropole qui ont pour contrainte de rétrécir la piste à une seule voie (plus haut Chemin Goeb).
Et nous pourrions ironiser car quelques bus de la CTS s’y perdent parfois ! (Cf. article sur l’accident de bus du 12 novembre et celui du 22 novembre)
Quand enfin notre courageux cycliste aura bravé tous ces écueils il pourra dire « Hourra ! » s’il échappe aux dégringolades que peuvent engendrer les feuilles mortes mouillées et glissantes qui jonchent le sol des pistes en cette période de fin d’automne.
Cycliste régulier, notamment sur cette portion de piste cyclable et râlant souvent contre les voitures ou piétons qui encombrent certains pistes, je trouve que là, pour le coup vous exagérez. Effectivement ces ouvriers et artisans n’ont guère de places plus proches du chantier pour se garer. Comme on peut le voir sur vos photos il se garent au mieux, en laissant suffisamment de place pour le passage des vélos.
Quant aux feuilles mortes et bien oui c’est un danger, comme le sol mouillé quand il pleut, la neige quand il neige, le brouillard … Si on ne veut prendre aucun risque on reste chez soi.
Si vous souhaitez faire un article sur un vrai problème, concernant les piétons cette fois-ci, promenez vous dans la Robertsau équipé d’un appareil photo et montrez tous ces trottoirs envahis par les voitures qui ne laissent, cette fois-i aucune place pour les piétons, les obligeant à descendre sur la route. Là c’est un vrai danger.