[On a testé] Au Cheval Blanc : un robertsauvien à Schiltigheim
Eric Ivens est un ambassadeur de la Robertsau. Depuis plusieurs années, il préside à la destinée d’une institution Schilickoise. On a testé Le Cheval Blanc.
Et oui, le savoir-faire Robersauvien s’exporte jusqu’à Schiltigheim. C’est une raison suffisante pour aller faire un tour au célébrissime restaurant « Au Cheval Blanc » à Schiltigheim ? On va être franc, la carte, la gourmandise et la beauté du lieu ont été de sérieux moteur !
Venir au Cheval Blanc à Schiltigheim c’est d’abord rencontrer une institution. Strasbourg à son « Chez Yvonne », Schiltigheim son « Cheval Blanc » une magnifique maison alsacienne au bout de la rue Principale, au cœur du Schiltigheim historique. On n’est pas au Louvre, mais on sent le poids de l’histoire. Alors la première chose que vous allez apprécier c’est l’ambiance, le décor et un esprit alsacien. Il est fait de tradition, d’humour et de dérision. Et franchement, c’est particulièrement agréable. Des nappes à carreaux, des bancs alsaciens, des fleurs de houblons…sous le regard de Stewball, nous prenons place.
La carte est généreuse et le plus dur sera de faire votre choix. Le soir vous pourrez choisir parmi un grand choix de tartes flambées, de la normale à l’extrawurscht (on vous laisse découvrir sur place de quoi il en retourne). On aime bien la sélection de plats végétariens qui permet à tous de partager un bon moment et le petit logo qui signale les plats entièrement faits maison. La transparence c’est bien.
Bon, ce soir-là, notre groupe avait la même devise que Kamelott « Le gras c’est la vie », alors on a fait la totale. Petite tarte flambée nature pour accompagner l’apéro et quelques escargots de bonne famille en entrée. La tarte flambée c’est un art. Il faut qu’elle soit tendre ET à la fois croustillante, à l’image du Hans im Schnokeloch l’Alsace sait marier ses contradictions et cela se retrouve dans son plat emblématique. Celle que nous avons dégustée était un hymne au terroir régional » que notre Alsace est belle » peut-être, mais surtout que la tarte flambée est bonne.
Les escargots contrairement leur réputation de lenteur sont assez vite dégustés (on a partagé) sans oublier de ne pas laisser une goute du beurre persillé. Faut pas gâcher.
Ce soir-là, nous avions besoin de réconfort après une longue semaine de travail, et nous l’avons trouvé dans le (ou la) Wienerschnitzel XXL, l’escalope viennoise accompagnée de ses légumes : de délicieuses frites. Entre amis, dans un cadre magnifique, ça passe tout seul et ça se déguste sans faim. La taille XXL n’était pas de la publicité mensongère… mais qui peut résister à la tendresse croustillante de l’escalope ? Pas nous apparemment.
Il nous restait un peu de place (oui nous avons rampé pour rentrer à la Robertsau) pour une petite note sucrée que nous avons trouvée dans cette délicieuse tarte flambée aux pommes flambées…
Au final, nous avons passé une magnifique soirée. Un coup de chapeau particulier pour l’équipe et la qualité de son accueil et du service : prévenant, gentil et fort agréable. Le restaurant était complet ce soir-là, et de nombreuses personnes qui n’ont pas eu la bonne idée de réserver ont dû rebrousser chemin. Quel dommage, elles auraient comme nous eu le plaisir de déguster de très bons plats locaux dans un établissement au charme certain.
Au Cheval Blanc est-il le restaurant qui nous manque à la Robertsau ? Peut-être. Eric Ivens, qui préside à la destinée de l’établissement, dit qu’il s’y est installé faute d’avoir trouvé un lieu à la Robertsau. Mais c’est un mal pour un bien. Il est , en quelque sorte, l’ambassadeur du bien-être du « Live style » Robertsauvien . Cela se retrouve dans la cuisine, l’accueil et le cadre. Et puis dans quelques mois ou année, quand Archipel 2 sera bien enclenché, nous pourrons à vélo aller plus directement à Schiltigheim pour rendre une visite à un amis ou un voisin. Mais maintenant la question que l’on se pose… on y retourne quand ?