Réunion d’échange avec le député Bruno Studer à la Robertsau
Une réunion d’échanges s’est tenue ce vendredi 10 janvier au foyer Mélanie avec le député En marche de la notre circonscription Bruno Studer.
En présence d’un trentaine d’habitants de la Robertsau, le député de la 3° circonscription du Bas-Rhin a pu décrire les principes du travail parlementaire et surtout présenter les réalisations de la Macronie : baisse de impôts sur le revenu, reste à charge zéro pour l’optique et le dentaire, suppression de la taxe d’habitation.
L’interdiction des plastiques jetables a questionné l’assemblée : pourquoi pas avant 2040 ? Des participants (parfois experts sur le sujet) ont pu éclairer l’assemblée de la différence entre le recyclable (le bac jaune à l’intérêt totalement évident à ce jour) et le réutilisable (la consigne amenée à se développer).
Les avis exprimés autour du sujet de « la fin de vie » ont montré à quel point il questionnait et que les futures évolutions réglementaires dans le champ de l’éthique ne seront pas simples à déterminer face à la diversité des situations personnelles.
Les engagements du député…
Bruno Studer s’est engagé à un suivi auprès des autorités et au sommet de l’État des sujets prégnants à Strasbourg : rodéos urbains, voitures brûlées. Il a aussi développé une proposition de loi sur un sujet lui tenant à cœur : les droits des enfants rémunérés pour leurs activités sur les réseaux sociaux.
Au final, si des avis contrastés et les attentes nombreuses ont pu être exprimés par les Rorbertsauviens , la réunion a donné lieu à des échanges apaisés, faits d’écoute et sans (trop) de langue de bois. Ce dont notre société électrisée par la défiance et les susceptibilités a tant besoin.
La démocratie a vraiment besoin de ces rencontres où les élus viennent « au contact », et peuvent entendre ou défendre des opinions sans se cacher derrière une fausse bonhommie (vous voyez de qui on veut parler). Que l’on soit d’accord ou non avec la politique du député, au moins notons que là-dessus il tient parole et vient rendre compte de ces actions. Rappelons que le rôle d’un député est de voter la loi et de contrôler l’action du gouvernement.
… et ses oublis
S’il aime bien mettre en avant les sujets qu’il maitrise, il est moins disert sur le contrôle de l’action du gouvernement. Nous regrettons par exemple particulièrement qu’il n’ait pas eu le courage, au minimum, de s’abstenir sur la loi anti-casseur qui
« permettait aux préfets de prononcer des interdictions de manifester sur tout le territoire national pendant un mois à l’encontre de personnes représentant « une menace d’une particulière gravité pour l’ordre public » ».
En effet dans notre pays, c’est le juge qui doit prononcer des interdictions, et non les autorités administratives. Comment en effet confier les libertés publiques à un préfet qui envoie des troupes de CRS contre des citoyens qui tentent de protéger les forêts et la qualité de l’air, ou encore qui bunkérise le Parlement Européen ? Un article heureusement censuré par le Conseil constitutionnel, mais bien voté par le député Studer qui n’a pas entendu l’appel de son collègue de majorité Charles de Courson « Mais réveillez-vous chers collègues ! » alors que 50 députés En Marche se sont abstenus dont la député Alsacienne Martine Wonner.
La prochaine rencontre aura lieu le jeudi 23 janvier à 20h00 au Restaurant « Au Wacken » 1 rue Contades à Schiltigheim.