À Strasbourg il y a Pravda Magazine !
On croyait ces méthodes d’un autre âge, il faut croire que non. Strasbourg Magazine a censuré la partie la plus gênante de la visite du maire dans le quartier de la Robertsau.
On croyait ces méthodes d’un autre âge, il faut croire que non. Strasbourg Magazine a censuré la partie la plus gênante de la visite du maire dans le quartier de la Robertsau.
Dans le nouveau numéro de Strasbourg Magazine (268 – Mars 2016), il y a un article (page 10) sur la visite du maire à la Robertsau le 31 janvier dernier.
Quelle n’est pas notre surprise de ne lire AUCUNE ligne sur son passage au marché et la discussion sur l’avenir du foyer St Louis.
Comme dans les bonnes vieilles méthodes communistes, la propagande réécrit l’histoire officielle.
Selon le numéro de Strasbourg Magazine, le maire et son équipe sont passés à la Cité de l’Ill, au Parc de la Petite Orangerie et ensuite directement à la première pierre du Gymnase de l’École Européenne.
Pourtant, ce passage était bien noté et annoncé dans son programme : « 11h00 place du marché. »
Et ils y sont bien passés et on a parlé du foyer St Louis comme le prouve cette photo :
Ou encore l’article des Dernières Nouvelles d’Alsace du 31 janvier 2016 :
Il faut croire qu’il s’y est dit des choses importantes, puisque la journaliste des Dernières Nouvelles d’Alsace, Myriam Ait-Sydhoum, a fait un papier assez long qui est passé en une du cahier local… et elle précise bien :
« La concertation sur le foyer Saint-Louis n’a pas porté ses fruits » a convenu hier Roland Ries, devant le foyer. (…) Jacques Gratecos, président de l’Adir, a pesté : « On n’aborde pas un sujet aussi important que la centralité de la Robertsau sur un bout de trottoir. » L’Asser annonce justement une réunion publique jeudi 10 mars à 20h à l’Escale, pour évoquer l’avenir de la Robertsau. Il sera question du tram et du foyer Saint-Louis.
Il y avait sur le marché pas moins de 4 présidents d’associations qui ont été cités par les DNA… Qui peut croire que Strasbourg Magazine a eu une absence ?
Strasbourg Magazine est distribué à plus de 170 000 exemplaires sur Strasbourg. N’y a-t-il pas une responsabilité de la part du directeur de la publication de respecter un minimum d’éthique journalistique ?
Qu’en pense le déontologue de la ville de Strasbourg ?
C’est comme la campagne de la Ville, qui envahit actuellement les panneaux publicitaires, proclamant que Strasbourg serait « 1er en énergie positive, c’est tout naturel » ou autres slogans vantant l’excellence écologique et climatique de Strasbourg. On croit rêver…
Sur quelles bases statistiques, quelle réalité chiffrée les communicants municipaux, à la demande de nos élus, s’appuient-ils pour pouvoir nous asséner cela ? Strasbourg, 1ère en énergie positive, càd ville qui produirait plus d’énergie qu’elle n’en consomme, mieux que toutes les villes de France (ou du monde, pourquoi pas) ?!?
Et Fessenheim, quid ? Par exemple, toutes les communes qui accueillent une centrale nucléaire battent Strasbourg sur ce thème…
Bref, avec notre argent, nos élus nous enfument et nous mentent.