Albert Schweitzer, un peu robertsauvien ?

Albert Schweitzer, un peu robertsauvien ?

On célèbre en 2015 le cinquantenaire de la disparition d’Albert Schweitzer, prix Nobel de la paix. Il aurait fréquenté notre quartier, il y a plus d’un siècle. Ma maman se souvient que son arrière-grand-mère (ce qui nous ramène loin en arrière !) était cuisinière chez un médecin demeurant, à la fin du XIXe siècle, dans…

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On célèbre en 2015 le cinquantenaire de la disparition d’Albert Schweitzer, prix Nobel de la paix. Il aurait fréquenté notre quartier, il y a plus d’un siècle.

Photo : Thierry Ehrmann (CC)
Photo : Thierry Ehrmann (CC)

Ma maman se souvient que son arrière-grand-mère (ce qui nous ramène loin en arrière !) était cuisinière chez un médecin demeurant, à la fin du XIXe siècle, dans l’actuelle rue Mélanie. Le jeune Albert Schweitzer, étudiant en théologie, était paraît-il souvent l’hôte de cette famille (dont le nom était peut-être Kühnert). Dans les cahiers manuscrits où elle consignait ses recettes de cuisine, ma trisaïeule ajoutait « Albert hat es gemocht » (Albert a aimé).

Selon ma maman, c'est cette belle résidence de la rue Mélanie qui accueillait Schweitzer (photo AK)
Selon ma maman, c’est cette belle résidence de la rue Mélanie qui accueillait Schweitzer (photo AK)

Je lance donc un appel aux historiens de la Robertsau : cette histoire est-elle plausible ou s’agit-il d’une légende familiale ? En tout cas, on sait que quelques années plus tard, le futur prix Nobel est intervenu à l’église protestante de la Robertsau : « en 1911 l’orgue subit une transformation d’après les indications du Dr Albert Schweitzer » (source : paroisse). Le médecin et théologien était en effet également un grand organiste. Il s’est donc probablement rendu sur place, deux ans avant son départ en Afrique qui a eu lieu en 1913.

Les trois Nobel étaient quatre !

Dans la pompeuse vidéo des vœux 2015 du Conseil Régional, une voix mâle et bien assurée nous parle de notre « terre aux trois prix Nobel » (à 1:47). Les mêmes élus régionaux se félicitaient en 2011 d’avoir sur leur sol, avec Jules Hoffmann (Luxembourgeois résidant à la Robertsau), le quatrième Nobel alsacien, les précédents étant Jean-Marie Lehn (1987), Alfred Kastler (1966) et… Albert Schweitzer (1952).
C’est donc un peu ballot d’avoir tourné à grand frais ce film en oubliant Albert, d’autant plus que la Région organise l’opération « 2015 Année Albert Schweitzer » !

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2015 Année Schweitzer du Conseil Régional

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