Robert Grossmann annonce son livre Ma Robertsau
Robert Grossmann n’est décidément jamais là où on l’attend. L’homme, il est vrai, aime surprendre son monde et au lieu de publier des mémoires politiques, vient de signer une déclaration d’amour à son quartier « Ma Robertsau » aux éditions de la Nuée Bleue.
Alors que Robert Grossmann a mis fin à sa longue carrière d’élu en février dernier, il a entamé une série de conférence, principalement sur Mélanie de Pourtales, comme à l’occasion de la semaine inaugurale du nouveau foyer protestant de la Robertsau :
« On me demanda, en tant qu’historien de la comtesse, d’y donner la conférence inaugurale d’une semaine culturellement riche. Un public nombreux vint se passionner pour la belle Mélanie et manifesta un réel intérêt pour le passé de notre quartier. on me posa de multiples questions sur le château et ses hôtes. on me dit : «vous devriez raconter encore.» »
Il s’est donc mis à l’écriture d’un livre sur la Robertsau, et tout en relatant une partie de son évolution avec une trame historique, il y raconte son parcours politique, ses engagements et ses passions :
« J’ai eu envie de raconter l’envoûtante forêt de mon enfance, les abords du Rhin et mon village de maraîchers aux portes de Strasbourg. Je fais défiler les figures pittoresques et certains caractères, achdi Robertsaüer, ces «authentiques Robertsauviens» que j’affectionne tant. J’évoque aussi des pages de la grande histoire dont la Robertsau fut le théâtre: le château des Bock-Boecklin au XIIe siècle, la merveilleuse comtesse Mélanie de Pourtalès, le duel d’un ambassadeur d’Autriche, l’intuition du général Ducrot à la veille de la guerre de 1870.
Je ne résiste pas au plaisir de narrer des événements récents, le sauvetage du Coq Blanc, des exploits sportifs, les artistes inspirés par la Robertsau, les trois sapins, la place du Tilleul et bien d’autres séquences dont aucune chronique jamais ne parlera. Il y est aussi (un peu) question de politique…
Ce kaléidoscope d’émotions et d’informations, d’allégresse et parfois de mélancolie, c’est ma Robertsau, telle que je l’aime. Je vous invite à mieux la connaître. »
Nous avons rencontré Robert Grossmann, et nous avons réalisé un long entretien vidéo que nous vous proposerons tout au long de la semaine sur le Blog de la Robertsau.
« Ma Robertsau » doit sortir le 21 novembre prochain aux éditions de la Nuée Bleue. Une rencontre est prévue à la librairie La Parenthèse de la Robertsau le samedi 29 novembre de 10 à 12h00 ainsi qu’une présentation à la Librairie Kléber le 29 novembre à 18h00.
Ah…, Robert Grossmann et la Robertsau, belle et grande histoire! Le problème, c’est que le nom est déjà pris: ROBERTsau, le pré de Robert. Comment donc graver le nom de notre illustre bienfaiteur dans la toponymie de notre quartier? Une rue? il y a déjà celle du chevalier Robert. Une place? oui, mais laquelle? Une salle de sport? Il faudrait débaptiser la salle Branko Karabatic, ainsi nommée sur l’idée de RG. Une école européenne, qui deviendrait l’école européenne Robert-Grossmann, pas mal, mais pas assez caractéristique de l’action de notre leader bien aimé. D’ailleurs, s’y retrouve-t il, dans cette école qui n’a rien d’européen? Un parc? Le parc Pourtalès, qu’il contribua à sauver? Cela reviendrait à gommer l’image de notre belle comtesse, dont il livra une biographie étincelante!… Non, vraiment, une seule solution: changer la Robertsau en Grossmannsau. Voilà qui seul serait à sa Hauteur.