La maison de santé va ouvrir le 4 janvier
La maison de santé de la Cité de l’Ill va déménager début janvier et accueillera le public dans ses nouveaux locaux à partir du 4 janvier 2021
Après plus d’un an de travaux (retardés en raison de la crise sanitaire) le rez-de-chaussée de la tour Schwaab va accueillir le centre de santé de la Cité de l’Ill dès le 4 janvier 2021.
Si c’est une bonne nouvelle pour la structure qui va disposer de plus de place pour prodiguer des soins de qualité, c’est avant tout une capitulation de la structure publique pour offrir un grand commerce d’alimentation aux habitants de la Cité. (voir Commerce d’alimentation à la Cité de l’Ill : un besoin urgent – 2014) qui depuis la fermeture de la Coop se cherche une vocation.
Rappelons que la tour Schwab est la propriété d’Habitation Moderne.
La maison de santé urbaine c’est :
- Des médecins généralistes
- Des orthophonistes
- Des masseurs-kinésithérapeutes • Une sage femme
- Des intervenants partenaires sur des missions spécifiques
- Le centre de santé dentaire de la Mutualité Française Alsace
- Un centre infirmier de l’établissement des Diaconesses
Inaugurée fin février 2014, cette Maison de Santé Pluriprofessionnelle (MSP) officialise une dynamique déjà lancée depuis plusieurs années sur le quartier de la Cité de l’Ill.
Cette structure permet aujourd’hui aux professionnels de santé associés de développer des collaborations avec les autres acteurs de la santé, d’encadrer de futurs professionnels de soins, d’accueillir un Point d’Accueil et d’Écoute Jeunes (PAEJ), d’offrir aux patients l’accès au dispositif Asalée et à celui d’une microstructure, ou encore à une permanence en tabacologie.
- Une secrétaire accueillante assure l’accueil de tous les patients de la maison de santé.
- Une coordinatrice participe à la dynamique de l’exercice coordonné et assure le suivi du projet de santé.
- Ce sont ainsi près de 20 professionnels qui interviennent au sein de la maison urbaine de santé du quartier de l’Ill.
Le projet de la maison de santé vise à renforcer les soins de proximité pour les habitants du quartier, avec le souci d’amélioration de la diversité de l’offre et de l’accès aux soins en faveur des personnes qui vivent des situations de précarité.
Commentaires
threads
Derniers articles
- Cours Saint-Louis : un prix au Sénat
- Cours Saint-Louis : début des travaux
- Le Coq Blanc disponible 24h/24 !
- Maison Urbaine de Santé de l’Ill : 10 ans déjà !
- LaRob.com : fête de Noël le 13 décembre 2024 place du corps de Garde
- [Noël] Concert du chœur des 4 saisons : « Chantons Noël, que vienne la paix ! » le 14 décembre 2024
- Lieu d’Europe : Une rénovation bienvenue, mais pas à la hauteur des ambitions
- Chez Giovanna : un nouveau salon de thé à la Robertsau
- [on a testé] La Roue d’Or : on adore !
Archives
![[Presse] Rue89 Strasbourg : Opération « place nette » à la Cité de l’Ill : « Ils ont mis la poussière sous le tapis »](https://www.robertsau.eu/wp-content/uploads/2024/04/240403-r89-cite-ill-1.jpg-255x255.webp)
Merci pour cet article détaillé. Si je puis me permettre une remarque, le mot capitulation de la structure publique me semble peu adéquat. En fait, c’est plutôt la preuve d’un mélange des genres qui polluent les idées et les débats dans notre pays : le monde de l’économie n’est pas celui des pouvoirs publics. Le 1er est obligé de dégager une rentabilité pour vivre ou même survivre (comme aujourd’hui) : aucune surface alimentaire ou autre ne pouvait visiblement trouver son avenir au pied de la tour. Les pouvoirs publics quant à eux ne regardent pas à l’équilibre ou la rentabilité mais à l’utilité, sans trop se préoccuper des fonds puisque de toute manière le financement se fait par l’impôt ou l’emprunt. Le souci (et même le gros souci !), c’est que 46 années de budget déficitaires non-stop ont littéralement conduit à un trou abyssal. La situation financière de la Ville est certes meilleure, mais répond au même fonctionnement. Elle ne peut pas trouver un entrepreneur prêt à perdre de l’argent chaque année, sauf à le subventionner. Si le citoyen est bien content de disposer de services publics ou privés aidés à portée de main, le contribuable tire la langue…et c’est souvent le même !