Quand la signalétique s’égare
Désagréable expérience : les automobilistes venant de la rue de l’Ill qui souhaitent traverser le Doernel pour rejoindre la route de la Wantzenau via la rue de la Sauer découvrent au bout d’un kilomètre et demi que le chemin du Doernelbruck est barré. Ils doivent rebrousser chemin, avec une engueulade en prime…
Désagréable expérience : les automobilistes venant de la rue de l’Ill qui souhaitent traverser le Doernel pour rejoindre la route de la Wantzenau via la rue de la Sauer découvrent au bout d’un kilomètre et demi que le chemin du Doernelbruck est barré. Ils doivent rebrousser chemin, avec une engueulade en prime…
C’était hier matin (29 juin). Le chantier était bien signalisé sur la route de la Wantzenau pour les automobilistes venant du centre-ville. Des panneaux de déviation avaient été placés pour les inviter à poursuivre jusqu’au carrefour de la Papeterie, puis à passer par la rue de la Sauer, pour rejoindre le quartier Aubépine-Doernel.
Sauf que parmi nos signalisateurs, personne n’a songé qu’on pouvait aussi venir du nord de la Robertsau ou de Schiltigheim et vouloir rejoindre la route de la Wantzenau par cet itinéraire, qui dessert aussi le cimetière Nord et le parc des bords de l’Ill. A l’entrée de la rue de la Sauer, un panneau « déviation » encourage à passer, mais rien n’indique que la route sera coupée 1,5 kilomètre plus loin, sans aucune possibilité de contournement.
Cerise sur le gâteau, lorsqu’on fait poliment remarquer le problème au personnel de la société Colas, on se fait rembarrer : « il y a des panneaux, vous n’aviez qu’à regarder ». Sauf que même si on regarde, on n’apprendra pas que la rue est barrée. En cinq minutes, une dizaine de voitures ont ainsi fait demi-tour, dont des taxis, normalement bien informés.
Apparemment, les travaux sont à présent terminés et tout rentre dans l’ordre. Mais ce n’est pas la première fois que nous observons de telles anomalies.
Je ne vais pas plaindre les taxis, dans la mesure où les chauffeurs s’imaginent très souvent être prioritaires, à un point où je ne compte même plus les infractions au Code de la route commises. Il faudrait leur rappeler qu’un taxi n’est pas un véhicule de police, ni un véhicule de pompier… J’ajoute à cela qu’ils ne respectent pas les couloirs bus CTS, dans la mesure où ils n’ont le droit de les emprunter que lorsqu’ils ont un client à bord de leur véhicule…