Rêver de la terre aux étoiles : prolongation de l’exposition à Apollonia
L’extraordinaire exposition « Rêver de la terre aux étoiles » est prolongée à l’Espace Apollonia. Vous devez impérativement la voir !
Ne manquez surtout pas l’exposition « Rêver de la terre aux étoiles », avec des oeuvres particulièrement lumineuses. D’autant qu’Apollonia vous propose du Rab : prolongation jusqu’au 31 mai 2012.
Notez-bien les nouveaux horaires : de 14h à 18h le mercredi et de 14h à 21h du jeudi au dimanche .
Les populations autochtones australiennes, appelées Aborigènes, sont liées par une croyance cosmogonique commune : Le Rêve. Lors du Temps du Rêve, les Ancêtres se manifestèrent sur la Terre et dans les Cieux afin de créer la vie et de façonner le Monde. C’est en faisant appel à une iconographie symbolique tels que la ligne, les courbes ou le point, que les artistes aborigènes se présentent comme des « Passeurs du Rêve ». Ils transmettent leur culture et maintiennent la connexion avec les Ancêtres et la Nature.
Depuis les années 1970, les artistes aborigènes délaissent la peinture corporelle et l’écorce d’eucalyptus au profit de supports plus pérennes telles que la toile et la vidéo. Ils découvrent également de nouveaux médiums comme l’acrylique. Les sujets, quant à eux, traitent du passé d’une population martyrisée par la colonisation, de la vie de l’artiste ou encore des mythes cosmogoniques.
Le thème de la cosmologie imprègne également le travail de certains artistes contemporains européens comme Vladimir Skoda. Son œuvre Entropia Grande offre un déluge structuré d’environ 200 000 billes de roulement métalliques étendues sur le sol et aborde la Théorie du Big Bang ainsi que la physique du Chaos. Ces formes très simples du cercle, du point et de la ligne créent l’impression d’une vision mouvante et d’une vibration.
La ligne prend aussi une place majeure dans le travail de Sol Lewitt mais elle est une obsession pour Vera Molnar. Fascinée par la géométrie et les mathématiques, elle fait vivre la ligne aussi bien sur le papier que sur l’ordinateur. A sa guise, elle la multiplie, la courbe ou l’enferme dans un carré ou encore un cercle.
L’emploi de figures circulaires, plus précisément de celle du point, se distingue notamment chez l’artiste strasbourgeois Pierre Antonelli. En effet, il fait du point sa marque de fabrique. Son travail revêt également des couleurs évoquant celles de la Terre comme l’ocre ou le rouge, couleurs qui sont pareillement chères aux artistes aborigènes.
Avec les artistes :
- Yannima Tommy Watson
- Minnie Pwerle
- Dorothy Napangardi
- Ronnie Tjampitjinpa
- Barney Campbell Tjakamarra
- George Ward Tjungurrayi
- Ningura Napurrula
- Kathleen Petyarre
- Judy Watson Napangardi
- Mary Brown Napangati
- Vladimir Skoda
- Pierre Antonelli
- Vera Molnar
- Sol LeWitt
Commissariat d’exposition: Marc Yvonnou, Jacques Schibler et Dimitri Konstantinidis
Exposition en partenariat avec la galerie Le Temps du Rêve.