Exposition A un cheveux près – prolongation de l’exposition à l’espace Apollonia

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Chiffre record des visiteurs à l’exposition « À un cheveu près. Photographie contemporaine iranienne » organisée par Apollonia et présentée au Parlement Européen et à l’Espace Apollonia : 75.896 personnes ont pu visiter cette exposition depuis le 14 juin dernier. Les visites guidées systématiques en anglais, français et allemand pour le Parlement Européen ainsi que l’ouverture nocturne de l’espace Apollonia pendant le fonctionnement du B’Art Garden ont considérablement contribué à ce chiffre record de visites.

Devant ce grand succès et à la suite d’un nombre important de demandes scolaires, le Parlement Européen et Apollonia ont décidé de prolonger cette exposition jusqu’au vendredi 8 décembre 2023.

• À partir du 2 octobre 2023, le LAC du collège de la Souffel à Pfulgriesheim présentera également une partie de l’ exposition «A un cheveu près. Photographie contemporaine iranienne » du 2 au 20 octobre 2023.
• Le 9 décembre 2023 l’exposition sera clôturée par une intervention exceptionnelle des Percussions de Strasbourg à l’Espace Apollonia avec OKHO de Iannis Xenakis.

Les artistes : Mohamad ABBASI, Kiarang ALAEI, Mahsa ALIKHANI, Hamidreza AMIRIMATIN, Amirbahador BAYAT, Najla DADBAR, Maryam DASHTI, Negin FIROOZI, Maryam FIRUZI, Shadi GHADIRIAN, Majid HOJATI, Babak KAZEMI, Morteza KHATIBZADEH, Sahar KHAZAEI, Alireza MEMARIANI, Saba NIKNAM, Saba SAFAEI, Ali SOOTEH, Abbas VAHEDI, Fereshte ZAMANI, Kaveh ZOHDI

Les commissaires de l’exposition : Jamal ARABZADEH et Dimitri KONSTANTINIDIS

L’exposition « À un cheveu près. Photographie contemporaine iranienne » regroupe plus de vingt artistes et dévoile la vitalité et la diversité des démarches créatives de la scène photographique iranienne en plein essor.

Dans un pays qui connaît à nouveau de violents tourments, le besoin d’expression des artistes avides de changements est révélé. Le poids des traditions, les bouleversements apportés par la République islamique et ce qu’il en subsiste, les protestations populaires et les technologies de la communication, mais aussi le riche héritage culturel, l’attachement à son pays et les rapides évolutions vers l’avenir, sont autant de sujets qui parcourent la création contemporaine.

La versatilité du médium photographique, qui produit des images allant du documentaire au poétique, capturées rapidement et discrètement dans la rue, ou au contraire, grâce à des mises en scène soignées en studio, diffusées par Internet bien plus largement que toute autre forme d’art, explique en partie la richesse et la variété de la production dans ce domaine. Au fil des dernières décennies, le statut de photographe a été tantôt dénigré, tantôt toléré, tantôt célébré, avec des fluctuations qui n’ont pas empêché de nombreux artistes de s’en emparer et d’affronter la censure frontalement ou avec ruse et humour.

Les thématiques dégagées veillent à préserver l’équilibre entre sensibilité et approche documentaire, entre rêve d’idéal et constat du présent, en s’employant à créer une approche de l’Iran loin des lieux communs et des préjugés.