[Tribune] Sous les PVs, la plage !
Garée depuis des années « à cheval » sur le trottoir ma voiture, comme toutes les autres dans la rue du Commandant Reibel, n’a jamais suscité le moindre problème, ni fait l’objet d’aucune attention particulière jusqu’à ce fameux mardi après-midi. Le 15 mars 2016, il est 15h lorsque des policiers municipaux viennent se pencher sur les pare-brise….
Garée depuis des années « à cheval » sur le trottoir ma voiture, comme toutes les autres dans la rue du Commandant Reibel, n’a jamais suscité le moindre problème, ni fait l’objet d’aucune attention particulière jusqu’à ce fameux mardi après-midi.
Le 15 mars 2016, il est 15h lorsque des policiers municipaux viennent se pencher sur les pare-brise.
Et c’est un florilège de Pvs. Chacun a le sien ou presque, même les clients du restaurant du coin. Après le repas, la note est salée. 135 euros sous l’essuie-glace!!! C’est la cerise sur le gâteau, le pompon, le p’tit Jésus en culotte de velours. Bref du jamais vu dans la rue de mémoire de riverains.
Des yeux comme des billes, la bouche bée, interloqués certains vont questionner les agents municipaux pour tenter de comprendre leur petit manège. Pourquoi un PV ? Et pourquoi aujourd’hui, plus qu’hier ou moins que demain ? (en tout cas on l’espère).
Auraient-ils enfreint le code de la route, oublié de payer une vignette, ou bien raté le panneau qui convient en cas d’événements exceptionnels ?
« Non. C’est la consigne. Il faut verbaliser 28 véhicules »
Cette réponse d’un policier a littéralement scotché un des propriétaires des voitures sélectionnés au hasard.
C’est comme la blague de Coluche :
« c’est l’histoire d’un mec qui s’fait aligner sa bagnole parce qu’il la gare à cheval sur le trottoir depuis des années sans qu’ça gène personne».
Visiblement à « cheval sur le trottoir » ce n’est pas autorisé. Il faut bien reconnaître que la position s’avère un peu osée sur la voie publique. Elle a le mérite de ne pas gêner la circultion dans le respect des piétons et des rétroviseurs. Avis aux conducteurs ! Dorénavant, on se gare à côté du trottoir, surtout plus dessus juste en dessous !!!…bref les 4 roues sur la route et « en voiture Simone » !
Certains riverains ont déjà mis en pratique les conseils des policiers. Résultat : on slalome dans la rue à vitesse réduite et c’est tellement plus excitant. Des riverains toujours soucieux du plaisir de vivre ensemble et en bonne intelligence.
Mais alors qui de la Mairie ou de Monsieur Quelqu’un est responsable de ce gymkhana en auto et de cette distribution fortuite de papillons tricolores et non moins gratuite pour les heureux participants choisis à «l’insu de leur plein gré»?
Qui? Qui de la Mairie ou de ce monsieur Quelqu’un qui aurait appelé pour se plaindre? Qui? Qui? La question tourne en boucle. Les langues causent et la rumeur passe. Mais où va-t-on garer les « caravanes » ?
Le suspens est à son comble.
Dommage que l’adjointe à la mairie de quartier ait dépêché une « escouade » de policiers pour verbaliser toute une rue sur un coup de fil persuasif d’un riverain, alors qu’un simple affichage public aurait suffi à prévenir tout le voisinage.
Mais l’avertissement punitif à ses vertus pour gonfler les caisses de la municipalité. 4500 euros en une heure de verbalisation. Représailles ou racket ? Il faut dire : Quelle coïncidence.
Le quartier n’est pas à son premier problème de stationnement. Il défraie déjà la chronique avec l’école européenne juste au bout de la rue du Cdt. Reibel.
Tous les matins, c’est un balais de voitures « diplomatiques » pour déposer les enfants. Tous ces porte-monnaie maxi cylindrés garés « à cheval sur le trottoir ». Quelle aubaine ! Ah oui mais non….il y a des verbalisations à 2 vitesses. Certaines plus politiques que d’autres qui signeraient « des sorties de route » pour les donneurs d’ordres.
Et pendant ce temps, le parking de la résidence universitaire reste désespérément vide ou presque en suscitant interrogations et convoitises. Après les procès verbaux voici venu le temps du dialogue participatif?.
Sur le Blog de la Robertsau :
je me marre …le vengeur masqué du blog de la ROBERTSAU , si prompt a dénoncer les voitures « garées comme des merdes » et réclamant a cors et a cris l intervention des forces de l ordre , se fait tout à coup le défenseur des voitures, non moins « garées comme des merdes » et vilipende la maréchaussée pour son action …en fait à la Robertsau comme dirait Coluche , il ya des automobilistes plus égaux que d’autres , ceux qui bénéficient de la mansuétude du vengeur masqué et ceux qui doivent être punis sans reserve . Bon tout cela sent tres fort la politicaillerie habituelle . Avec l indispensable couplet contre cette Ecole européenne responsable de tous les maux ( Mais qui permet ,entre autres )aux commerces de luxe de la Robertsau de perdurer ….Ouarff !!
Franck Leduc, c’est bon, on se calme… On va pas refaire l’argumentaire : il y a des voitures garées comme des merdes, càd sur les pistes cyclables, les passages piétons,… Et bravo au Blog de les dénoncer, encore et toujours, parce qu’à l’illégalité, ces garés comme des merdes ajoutent le mépris social et la provocation. Sauf que, contre eux, jamais d’action policière. Par exemple, vous en avez déjà observé, vous, des descentes de police, contre les merdes garées autour du marché, dont vous êtes voisin ?
Et il y a des voitures simplement garées comme celles de cette rue et comme 80 % des voitures garées sur l’espace public. A cheval sur le trottoir, ça signifie « stationnement gênant » depuis juillet dernier et ça vaut 135 €. Le scandale de cette descente de police, c’est le deux poids – deux mesures, qu’elle révèle : pourquoi les riverains de cette rue et pas ceux des autres rues, nombreuses, où les voitures sont stationnées ainsi ?
En l’occurrence, à la Robertsau, il y a 2 catégories d’automobilistes : ceux qui sont verbalisés et ceux qui ne le sont pas. Et une troisième : les garés comme des merdes qui ne risquent rien.
Quant à l’impact de l’école européenne sur le stationnement dans le voisinage, faites l’effort de vous lever tôt et allez voir sur place. En dépensant notre fric à faire de la place à la voiture, la municipalité a facilité la voiture et, c’est efficace, les voitures viennent plus nombreuses…, bigre !