Tombes de la famille de Pourtalès : la Ville va intervenir
Suite à l’intervention de Robert Grossmann, la ville de Strasbourg va prendre en main l’entretien des tombes de la famille de Mélanie de Pourtalès au cimetière St Louis à la Robertsau.
Suite à l’intervention de Robert Grossmann, la ville de Strasbourg va prendre en main l’entretien des tombes de la famille de Mélanie de Pourtalès au cimetière St Louis à la Robertsau.
Comme quoi, interpeler publiquement le Maire, des fois cela fonctionne. Roland Ries vient en effet de répondre à Robert Grosmann qui s’inquiétait (voir notre article du 16 novembre 2017 – La tombe de Mélanie de Pourtalès à l’abandon) du triste état de l’illustre Robertsauvienne :
Ce carré est dans un triste état d’abandon et de déshérence, les herbes folles y prolifèrent et des arbustes sauvages s’y sont développés. Il a les aspects d’un terrain vague. Visiblement il n’a bénéficié d’aucun entretien depuis de nombreuses années.
Cette situation désolante n’est pas acceptable. Certes on évoquera le caractère privé des tombes mais il est évident que la famille qui, d’après mes renseignements, se trouverait en Suisse, ne semble guère soucieuse d’entretenir les sépultures de ses prestigieux ancêtres.
Roland Ries vient donc d’écrire à Robert Grossmann en lui confirmant que la famille venait d’autoriser la Ville à y entreprendre les travaux d’entretien :
La Ville va d’ailleurs faire le tour des tombes remarquables pour vérifier leur état. On dit merci qui ? Merci Robert !
Sympa, la République, avec les têtes couronnées…, qui ont rien foutu de leur vie que d’exploiter le manant en le faisant soupirer de béatitude.
Oh, la pauv’ princesse que sa famille a oubliée ! Les chaumières, -surtout celles qui ont du mal à se chauffer-, écrasent une larme, comme quand le soulier de vair passe au pied de Cendrillon…, c’est beau.
Pendant ce temps, la Bleich, puis bientôt le foyer Saint-Louis, patrimoines autrement populaires que la Mélanie, passent à la croqueuse.
Hélas, le portrait de Mélanie de Pourtalès peint par Winterhalter en 1857 ne sera pas visible sur les cimaises du musée de Strasbourg , mais pour informer ceux que cela pourrait intéresser, il est néanmoins présent à Strasbourg sous la forme d’une copie très fidèle réalisée par un peintre amateur (conforme au règlement en vigueur, huile sur toile marouflée 75/56 cm)