Roos Van De Keere : nouvelle pasteure à la Robertsau
La communauté protestante de la Robertsau peut maintenant compter sur la présence de Roos Van de Keere qui est particulièrement missionnée pour l’animation des familles et des jeunes.
Originaire d’une famille catholique de Belgique, elle se lance dans des études de professeur des écoles aux Pays-Bas, puis elle bifurque pour des études de sciences religieuses à l’université catholique de Leuven. Amoureuse des langues, elle se concentre sur l’hébreu dont elle apprécie la richesse et la poésie.
Pour poursuivre dans cette voie, sa professeur d’hébreu lui propose la faculté protestante d’Heisenberg en Allemagne.
Là-bas, à la fin des études, la question que l’on pose c’est : « Tu veux devenir pasteure ou professeur ? » Et un beau jour, j’ai dit « pourquoi pas »
J’y ai rencontré là-bas des personnes fantastiques qui m’ont marquées. J’aimais beaucoup leur approche de la foi avec un regard ouvert sur la société, un esprit critique mais ouvert. Il y avait un lien entre théorie et pratique qui était fluide.
Aujourd’hui je me sens bien là où je suis surtout en tant que femme, même si j’ai eu une hésitation jusqu’au dernier moment pour replonger dans les langues.
La Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne… et la France
Un premier passage à Strasbourg pour une année d’études à la faculté de théologie, puis un vicariat à Neudorf, et Roos Van De Keere est nommée à Mulhouse.
Je me suis vraiment sentie Mulhousienne. J’ai aimé cette région, et j’y suis restée sept ans entre la France, l’Allemagne et la Suisse. Et me voici de retour à Strasbourg.
L’UEPAL la nomme sur poste transfrontalier avec également une mission spécifique à la paroisse de la Robertsau. Elle habite à Kehl pour développer les relations transfrontalières entre le port du Rhin et Kehl, et en même temps elle est active sur les paroisses de la Robertsau, Cité de l’Ill et St Mathieu pour les jeunes et les familles.
Je suis ici depuis le 1er novembre et je rencontre des gens chouettes. Aujourd’hui les gens ne pratiquent plus par contrainte sociale mais parce qu’ils se posent des questions et cherchent du sens à leur vie.
Je me sens à l’aise à la Robertsau car j’y ai de très bons amis. J’adore ce projet, cela me permet de rencontrer beaucoup de monde et de mettre autour de la table des gens qui se rencontrent.
Avec un immense sourire elle parle de la religion de manière simple et désarmante :
Si on fait des contraintes dans la religion, cela ne donne pas envie.
Je pense que l’évangile n’est pas fait pour un petit groupe à part , c’est une bonne nouvelle pour la société et on veut apporter notre petite pierre. On veut être un acteur parmi les autres et on veut apporte un peu de forces pour ce quartier
Avec le pasteur Philippe Gunter la paroisse de la Robertsau a maintenant une nouvelle équipe, et vient d’achever la longue phase de transition après le départ de Monika Garruchet.
Bienvenue à la Robertsau ! ! !