Et si on appelait l’école européenne Yanis Varoufakis ?
L’école européenne qui accueillera ses premiers élèves dans quelques jours n’a pas encore de nom. Le Blog de la Robertsau propose de l’appeler l’école européenne Yanis Varoufakis. En ces temps de pessimisme européen, il faut saluer, au-delà des opinions politiques de chacun, l’engagement et la confiance en l’Europe de Yanis Varoufakis. La crise grecque est au…
L’école européenne qui accueillera ses premiers élèves dans quelques jours n’a pas encore de nom. Le Blog de la Robertsau propose de l’appeler l’école européenne Yanis Varoufakis.
En ces temps de pessimisme européen, il faut saluer, au-delà des opinions politiques de chacun, l’engagement et la confiance en l’Europe de Yanis Varoufakis. La crise grecque est au cœur des débats européens car elle illustre les différences d’options pour la gouvernance et l’avenir de la construction européenne. Mais l’ancien ministre de l’économie grecque n’a jamais cessé de croire en l’Europe et, avec beaucoup d’énergie, a défendu la présence de son pays dans la zone euro. Enfin, Yanis Varoufakis est un enseignant qui a une carrière internationale.
Tous cela le qualifie, à nos yeux, pour qu’il puisse donner son nom à la nouvelle école européenne de Strasbourg.
Petit plus, et pas des moindres, alors que l’accès à l’établissement sera réservé à une « caste », il est bon de rappeler que la construction de l’Europe doit se faire avec l’ensemble des peuples et non par des décisions d’élites, qu’il n’y a pas un seul chemin, mais que des options différentes existent.
Et que contrairement à ce que semblent croire certains de nos dirigeants européens, il faut respecter les votes et les choix des citoyens. Comme par exemple le NON au traité constitutionnel européen ou les choix du peuple grec.
Vous êtes quand même content que la « caste » fasse vivre, voir survivre de nombreux commerces, restaurants, etc. de la Robertsau, sans parler des milliers (millions!)d’euros engrangés par les nombreux particuliers de la Robertsau qui louent leurs appartements à la caste…..
Que serait la Robertsau sans la caste !
@ CLASH: inutile de jouer les vierges effarouchées, c’est bon. On sait bien que les institutions européennes, pour fonctionner, ont besoin de fonctionnaires. Pas de souci. (même si on se demande ce qu’ils font, tous ces fonctionnaires, vu l’Europe de m… qu’ils nous construisent).
Ce dont il est question ici, c’est du véritable scandale que représente cette école, effectivement réservée à une « caste », càd une catégorie bien ciblée, bien circonscrite et bien verrouillée d’élèves, et néanmoins financée par tous les contribuables strasbourgeois (Ville), bas-rhinois (Département), alsaciens (Région) et français (Etat), sans que les institutions européennes, dont les salariés profitent exclusivement de cette école, n’y contribuent de quelque façon que ce soit.
Alors, à vous lire, on se console en se disant que c’est bien la moindre des choses que la « caste », à travers les impôts locaux qu’elle paie, ait pu financer un peu de cette école qui lui est réservée. Merci beaucoup!
Quant à imaginer ce que serait la Robertsau sans la caste, il se trouve que ceux qui l’ont connue avant son arrivée (et son cortège de mochetés urbanistiques) sont nombreux à regretter ce qu’elle était. Pour eux, la caste a signifié la casse de la Robertsau. Ne croyez donc surtout pas sauvegarder la Robertsau par votre présence.
Enfin, pour finir et à vous lire toujours, aucune chance que cette école soit baptisée Yanis Varoufakis. En effet, CQFD.
Tout ça est fort juste. Je me permets de préciser deux choses qui ont été maintes fois écrites à chaque fois que ce débat sur l’EE a lieu :
– L’école européenne de Strasbourg n’est pas comme les autres EE (Bruxelles, Luxembourg, Francfort etc) Là-bas, ce sont des écoles de type I, construites par l’UE, avec des droits de scolarité élevés (8000 euros ??), souvent pris en charge par l’organisme employeur. Il n’y a alors rien à redire : ce sont des écoles privées qui font ce qu’elles veulent. A Strasbourg, c’est une « type II » avec les mêmes contraintes pédagogiques (on n’applique pas les programmes français) et d’inscription, mais à la charge de la collectivité comme une école publique.
– Les parents de l’EE de Strasbourg ne sont certainement pas responsables de cette situation, inutile de leur lancer des pierres à chaque fois. Je ne sais pas exactement comment, mais ça a été décidé à l’époque Sarkozy. Et après, « on » applique les accords signés.
Quant aux motivations des familles de refuser de mettre leurs enfants dans les écoles publiques françaises, c’est une autre histoire.
ces « menaces » d’abandonner une riante bourgade du nord de Strasbourg à son triste sort revient souvent…dans la bouche de ceux et celles qui goutent ici ne qualité de vie bien difficile à dénicher dans le béton bruxellois..
je n’insisterai pas sur les privilèges sonnants et trébuchants que génèrent pour fonctionnaires et élus cet « exil »..
tout le monde y trouve son compte dans la situation européenne actuelle ?
je ne crois pas vraiment…la vraie qualité de vie à la Robertsau ne procède pas du fracas des plaques diplomatiques..bien des associtions locales,bien des ouvrages,bien des lieux peuvent encore en témoigner..
l’appétit de gain immobilier ne disparaitra hélas pas avec la transhumance définitive du troupeau européen..le gain…le gain au mètre carré..;c’est cela le cancer dont nous souffrons..
arrêtons de nous voiler la face !!