Sandkischt : le rendez-vous des amis
Sylvaine Honoré, la patronne de restaurant Sandkischt, a profité du confinement pour rafraichir la salle. Plus lumineuse et plus colorée, l’atmosphère est parfaite pour déguster de bons plats entre amis.
Tout a changé et pourtant rien n’a changé. C’est en substance ce que vous pourrez penser en entrant dans la salle du restaurant Sandkischt. Fini le sombre marron, place à un lumineux orange-corail qui donne une atmosphère de fête à la salle. Bon présage pour votre repas.
Car la Sandkischt c’est la table des amis, des repas en famille, des petites et des grandes occasions. On y vient pour déguster une simple, mais toujours délicieuses tartes flambées ou pour retrouver la saveur authentique des spécialités alsaciennes. Mais attention, ici, même si les assiettes sont généreuses, on ne sacrifie pas la quantité à la qualité… bien au contraire.
Au début de votre repas… des rencontres
Depuis trente ans à la Sandkischt, Sylvaine Honoré est le sourire de l’établissement. Toujours aux petits soins de ses convives, elle sait les accueillir avec chaleur et simplicité que vous soyez habitué ou que ce soit votre première visite. L’air de rien, elle veille au bon fonctionnement du restaurant. Ne vous fiez pas à son air débonnaire, c’est bien elle le chef d’orchestre de la Sandkischt, elle donne le rythme : et ça sonne juste et sans fausse note.
En salle, place à la gentillesse de Marceline et Nicole. Rapides, efficaces, souriantes, et elles ont toujours le bon mot pour vous accueillir. Elles font virevolter les commandes et en deux temps, trois mouvements et vous voilà avec des assiettes généreuses à votre table. Efficaces on vous dit, sans oublier un sens de l’humour que nous apprécions particulièrement. N’oublions pas Manu derrière son comptoir. Discret, l’homme est pourtant à un poste stratégique : les boissons et les desserts.. et c’est peu dire que c’est une crème.
Vous ne les voyez généralement pas, mais pourtant ils turbinent en cuisine : l’équipe des cuistots : Wanda, Frédéric et Albert. C’est que l’affaire est d’importance. De leur savoir-faire dépend la qualité de votre repas. L’ambiance est toujours studieuse et les jours d’affluences (c’est à dire, presque tous les jours) ça ne chôme pas. On est toujours épaté de leur dextérité. Les gestes sont sûrs au service de la qualité des plats.
Une salle et deux terrasses
La Sandkischt c’est une nouvelle salle, mais c’est également deux terrasses qui sont parfaites pour profiter de l’été indien de la Robertsau.
Oubliez la rue de la Carpe-Haute, l’endroit est ombragé et vert. On connait même des clients qui ont chacun « leur » terrasse et qui n’en changeraient pour rien au monde.
Spécialités alsaciennes et bons petits plats
Un établissement accueillant et une équipe formidable c’est bien, mais n’oublions pas la raison de notre voyage à la Sandischt : la cuisine ! Alors là, c’est la fête. Vous n’aurez que l’embarras du choix : grumbeereklechle au saumon fumé, rognons de veau sauce moutarde, faux filet, waedele grillé, lewerknepfle… et bien d’autres. La carte vous propose ce que l’Alsace a imaginé de meilleur.
Cela dit, l’autre jour, notre choix s’est posé sur un des best-off (comment on dit best-off en alsacien ?) l’assiette Sandkischt: charcuteries alsaciennes et crudités. Je complète toujours en piquant des frites chez les voisins.
Depuis le confinement, l’ensemble des plats sur la carte est proposé à emporter. Cela était déjà possible pour les tartes flambées, mais maintenant c’est l’ensemble des plats. Une autre manière déguster les spécialités de la Sandkischt. Il faut penser à réserver au 03 88 41 90 60
La Sankischt est le lieu extraordinaire. On y vient pour y trouver une cuisine de terroir particulièrement généreuse et pour passer un moment entre amis ou en famille. Ca fait du bien tout simplement.
Et le parking à vélo ?
Autant que faire se peut, je viens à la Sandkischt à vélo. Bonne nouvelle, il existe des arceaux à vélos, mais la nature ici reprend vite ses droits, et mettre un cadenas peut-être une petite aventure… ! On peut le reculer de quelques centimètres ?
Suite à votre article nous sommes retournés récemment à la Sandkicht: qu ‘elle ne fut pas notre surprise (désagréable ) de voir l’absence totale de distanciation entre les tables et le convives : aucune table ni chaise ne semblent avoir été supprimées et les convives serrés autour des tables .
Nous n’avons pas osés ressortir mais d’autres amis a une autre occasion on fait la même expérience et ne sont pas restés.
Par ailleurs fenêtres toutes fermées.
Devrait on faire une remarque aux charmant propriétaires ?
C’est l’inconvénient des restaurants à toute petite salle : s’ils rajoutent de la distanciation entre les tables, ça veut dire moitié moins de couverts… Donc pas la peine qu’ils ouvrent, si c’est pour perdre de l’argent.
C’est pareil à la Sarda, par exemple, où on est complètement entassés. Ils ont vaguement mis des plaques de plexiglas entre les groupes de table, mais bon…
Quant à l’aération, maintenant qu’il fait froid dehors, et quand on voit l’âge moyen du client de la Sandkicht (comprenez que ces gens-là détestent les courants d’air), on peut oublier, à moins de faire installer de coûteux systèmes de chauffage ventilé à air purifié.
Je ne suis pas d’accord avec ce principe :
On peut faire un roulement et 2 ou 3 services en donnant des horaires !
La sécurité sanitaire est primordiale !
Merci pour tous
BF