[Rencontre] Mine Günbay : le Féminisme pour les nul.le.s
Militante féministe, ex-adjointe au Maire de Strasbourg en charge des questions d’égalité femmes-hommes, Mine Günbay est co-autrice du livre “Le féminisme pour les nul.le.s”. Elle sera le 14 novembre à la Tâche Noire.
Elle a sillonné il y a quelques années les rues de la Robertsau pour porter la bonne nouvelle de la démocratie locale, avant de démissionner avec fracas avec Souad El Meysour en avril 2016 :
Faisant le constat que les délégations qui nous ont été confiées sont vidées de leur contenu, que nous sommes empêchées de travailler dans des conditions normales et par respect pour le programme sur lequel nous nous sommes engagées, nous avons pris la décision de démissionner de nos mandats d’adjointes au maire et de nos fonctions de conseillères municipales et eurométropolitaines.
Aujourd’hui, elle reste toujours fidèle à ses valeurs en participant à la rédaction du Féminisme pour les nul.le.s.
Le livre se présente comme la référence pour comprendre l’histoire et les enjeux actuels du féminisme !
Qu’on s’en revendique ou qu’on s’en méfie, le féminisme est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Il est riche de conquêtes et pluriel, aussi parfois caricaturé ou instrumentalisé. Mission impossible d’y voir clair et de savoir quoi en penser ? Ça, c’était avant Le féminisme pour les nul.le.s. Pour connaître l’histoire du féminisme, cet ouvrage revient sur les grandes avancées, courants de pensée et voix féministes. Pour comprendre les inégalités entre les sexes, ce livre vous fournira toutes les clés de décryptage utiles secteur par secteur. Enfin, vous serez incollables sur les trucs et astuces pour agir dans votre quotidien. L’ouvrage est dirigé par Danielle Bousquet, militante féministe et ancienne députée. Sophia Aram signe la préface.
Rencontre le 14 novembre à la Tâche noire
B.a-ba et idées reçues sur le féminisme, mouvements qui ont marqué son histoire et grands courants de pensée d’hier et d’aujourd’hui, « Le Féminisme pour les nul·le·s » fournit également des clés pour décrypter les inégalités secteur par secteur… et les combattre !
Au fil de votre lecture, découvrez plus de 50 portraits de féministes, des citations cultes ou qui méritent de l’être, des anecdotes et évènements marquants, ou encore des outils concrets pour féminister votre quotidien et celui de votre entourage : films, chansons, quiz, conseils pratiques pour agir pour l’égalité.
« Qu’on s’en revendique ou qu’on s’en méfie, le féminisme est aujourd’hui sur toutes les lèvres. Il est riche de conquêtes et pluriel, aussi parfois caricaturé ou instrumentalisé. Mission impossible d’y voir clair et de savoir quoi en penser ? Ça, c’était avant Le féminisme pour les nul.le.s.
Pour connaître l’histoire du féminisme, cet ouvrage revient sur les grandes avancées, courants de pensée et voix féministes. Pour comprendre les inégalités entre les sexes, ce livre vous fournira toutes les clés de décryptage utiles secteur par secteur. Enfin, vous serez incollables sur les trucs et astuces pour agir dans votre quotidien. »
Elle sera également le 26 novembre à 18h00 à la mairie de Schiltigheim et le samedi 30 novembre 2019 à 17h00 à la Librairie Kléber.
Tout à fait d’accord avec Yop en ce qui concerne l’écriture inclusive, qui est un monument de démagogie inutile, agaçant, et accessoirement très pénible à lire. D’ailleurs quand je vois un texte rédigé ainsi, par exemple dans les publications de la ville, je ne lis même plus.
Quand il y a de l’écriture inclusive, on sait tout de suite que c’est un gaucho bobo qui est sur son clavier!
Il se trouve que j’ai été à l’école avec le défenseur de cette écriture et ce n’est pas cette orthographe qui nous a été apprise.
Quant à nier l’existence de deux sexes avec ses particularismes notamment physiologiques, c’est encore plus farfelu et on sait où cela nous mène quand on voit notre société partir en déliquescence!
Voyez-vous, Mine, le chemin qu’il reste à parcourir à celles et ceux qui combattent des millénaires de patriarcat et de négation de la place des femmes dans nos sociétés ? Ce tout petit changement de rien du tout qu’est l’écriture inclusive, -c’est quedal de l’apprendre-, on en fait déjà un mur infranchissable comme un rempart ajouté à la forteresse masculine ! Beurk, dit Yop (c’est la marque d’un yaourt liquide insipide et industriel, non?), quand il entend parler de féminisme ! Peut-être faudrait-il lui parler de votre travail bénévole depuis mardi 16h47, des féminicides, de MeToo, des poupées Barbie, de la charge mentale, des femmes emprisonnées et lapidées à travers le monde, des sorcières pas si lointaines, des bonnes du curé, des plafonds de verre, de l’espace public conçu par des hommes pour des hommes, de la prostitution et des femmes de ménage, des pub aguicheuses,… et la liste est loin d’être exhaustive.
Mais, attention, l’écriture inclusive, ça, c’est un problème, bel arbre qui cache la forêt.
Beurk à tous les Yop du monde.
C’est vrai que 5 % de l’électorat s’arroge le droit d’imposer ses lubies aux autres !
C’est vrai aussi que cette proportion est plus élevée à la Robertsau, terre des bobos écolos de ville donneurs de leçons (vélo cargo, jardins partagés, zéro déchets…).
Je mettrai ma main à couper que l’adoption de l’écriture inclusive par l’Academie Française ne réduira pas la criminalité envers les femmes.
Ce qui est fou, Jean-Paul, c’est que vous devenez ce que vous sembler dénoncer : un donneur de leçon. Car franchement, entre une personne qui se préoccupe des déchets qu’il produit et une personne qui s’en contre-fiche.. il n’y a pas photo. Et on ne comprend pas le chemin intellectuel pour arriver à mettre un commentaire sous un article sur un livre (encore faut-il le lire..) sur le féminisme et un vélo cargo. Mais le dogmatisme est une attitude plus facile que d’essayer de comprendre l’autre. En tout cas, votre commentaire nous sidère, car il nous semble rempli de haine facile… franchement avons-nous besoin de ça ? C’est assez désespérant de lire ce genre de chose…
Merci ces femmes qui ont compris qu’elles ont leur place, sans être dominées, car libres. Elles ont plus à apporter à elles-mêmes, à leur famille, à leur entourage, à la société, que sous la coupe d’une personne qui cherche à les museler, à leur barrer le chemin, pour afficher son mal-être, sa haine de soi-même et des autres. La route est longue vers la liberté, l’égalité, la fraternité. Merci à ces femmes lucides, pour leur travail collectif de prise de conscience et d’ouverture d’esprit, sur le chemin de la VIE et de la PAIX .
Elles ont raison, et elles montrent la voie.
Ce n’est pas aux hommes de venir leur dire quel combat est opportun ou pas. Tous le sont, chacun en son lieu, son temps, et selon qui en éprouve la nécessité – et c’est à elles de le décider.
Écoutons-les.