La Robertsau : Les odonymes de N à Z
Lors de précédents articles, nous nous sommes intéressés aux noms figurant sur les plaques des principales voies qui constituent notre quartier. Nous vous avions promis de développer plus encore le sujet et avons traité les odonymes de A à M. Alors en route pour une visite de ceux de N à Z de la Robertsau ?
En route…
Poursuivons notre visite des lieux, certains chargés d’histoire, par ordre alphabétique…
La visite sera relativement complète et riche, mais non exhaustive. Alors, suivez nous dans notre voyage !
Aujourd’hui visite des odonymes de N à Z
** Sources : Site Archi-Wiki, (site collaboratif fonctionnant sur le principe du Wiki qui a l’ambition de devenir une sorte de Wikipédia de l’architecture, en constituant une base de données en perpétuelle évolution). L’excellent ouvrage de Robert Pfister « Un village dans l’histoire de l’Alsace » 1988 Finkmatt impression.
N
Neuziel (Rue du)
Lieu-dit Neuziel ( » Neuzielgasse », « Rue nouvelle »), baptisée en 1919, « Rue Théodore Lamasse », pharmacien et fondateur de la fabrique de stéarine (corps solide blanc avec lequel on fabrique les bougies) de la Robertsau en 1853, redevenue « Rue du Neuziel » en 1945. La fabrique de bougies (Victor Haehl et Cie en 1870) a été démantelée en 1965, ce fut pourtant un fleuron industriel de la Robertsau pendant une centaine d’années. La cause a été principalement l’apparition dans les années 1950 de la chimie de synthèse vs la chimie organique. Cette fabrique était située à l’emplacement de la cité universitaire actuelle, entre la rue du Commandant Reibel et la Route de la Wantzenau, ce qui a vu disparaitre cette rue à sa construction par englobement dans les années 1970.
Nord (Allée du)
Ce nom s’expliquerait car cette allée est située à l’extrême nord de notre faubourg et du quartier dit des « chasseurs ».
O
Offendorf (Rue d’)
Offendorf est un village situé au bord du Rhin, à une vingtaine de kilomètres au nord de Strasbourg. L’Ill s’y jette dans le Rhin. (En savoir plus)
P
Papeterie (Rue de la) / Papeterie (Pont de la)
Depuis 1876, année de la création de la manufacture « Neue Papiermanufactur Strassburg-Ruprechtsau », les papeteries sont restées l’établissement industriel essentiel de notre faubourg. L’usine est située sur un des bras de l’Ill, nommé « Mühlwasser » (« Muhlbach ») qui fournissait auparavant la force motrice à un moulin (Mühl), puis à une manufacture de draps. Des barrages ont été établis en amont sur l’Ill pour fournir un excellent approvisionnement en eau, toutes les conditions sont remplies pour la fabrication de très beaux papiers. En 1891, le personnel de fabrication atteint 200 personnes (avec plus de 2/3 de femmes) et la production annuelle atteint 840 000 kg. Les papeteries évolueront par modernisation en 1925 pour la fabrication d’ouate et de cellulose. Vers 1984, il y a quatre secteurs d’activité : les papiers d’impression, les papiers spéciaux, les papiers d’emballage et le papier de luxe … Placées en redressement judiciaire en 2013, rachetées par l’industriel danois Lasse Brinck, le site « Lana » a finalement entrepris la démolition de ses anciens locaux et c’est un projet de 140 logements qui est à l’ordre du jour.
Parc (Rue du)
Délimite la ligne sud du parc de la Petite Orangerie (Voir ci-dessous)
Petite Orangerie (Parc de la)
Un article paru dans la rubrique « Strasbourg il y a 50 ans » nous apprend que le parc avait été inauguré en juillet 1967. Ce parc fut longtemps non entretenu et non aménagé, voire peu fréquentable. L’aménagement du parc a eu lieu dans les années 2000 : « Ce vaste cheminement piétonnier paysagé deviendra une passerelle naturelle entre le cœur ancien de la Robertsau et les récentes constructions contemporaines … » Aujourd’hui, il est très prisé notamment de par la proximité de l’école de la Robertsau, de la médiathèque, du foyer paroissial protestant, (du nouvel arrêt du tram E), il est très pratique pour les piétons et les cyclistes. (En savoir plus)
Perche (Rue de la)
Quartier sur le thème des “poissons”. (** Un prochain article développera ce thème)
Pauline De Metternich (Rue)
Pauline Clémentine Marie Walburge, comtesse Sándor von Szlavnicza puis princesse de Metternich-Winneburg zu Beilstein, (Vienne 1836-1921) est une dame autrichienne célèbre pour son salon parisien pendant le Second Empire. (En savoir plus)
Peter Schwarber (Rue)
L’Ammeistre Peter Schwarber, dignitaire de la ville, (équivalent du maire) avait pris la défense de la population juive de la ville , avant qu’elle ne soit massacrée (massacre de la St Valentin 1349). Il y perd sa charge et une partie de sa fortune. (En savoir plus)
Petersgarten (Rue du)
Certainement comme la « Rue du Jardin Keck » (voir à ce nom : « Keck Michels Gaarte »), « Petersgarten » signifie « Jardin de Peter ou de Pierre ».
Peupliers (Place des) / Peupliers (Rue des)
Quartier sur le thème des “arbres”. (** Un prochain article développera ce thème)
Phario (Pont)
Enjambe l’Ill et sépare la Robertsau de Bischheim, cité du Marais. Nous n’avons trouvé aucun élément explicatif pour cette dénomination « Phario ».
Philippe Thys (piste) / Philippe Thys (Rue)
Philippe Thys , né le 8 octobre 1889 et mort le 17 janvier 1971 à Anderlecht, est un cycliste belge, spécialiste des courses d’endurance qui fut professionnel de 1912 à 1927. Il fut le premier cycliste à remporter trois fois le Tour de France : en 1913 (à 23 ans ce fut un des plus jeunes vainqueurs du Tour), 1914 et 1920. Il aurait fait certainement bien mieux si la Première Guerre mondiale ne l’avait pas privé des meilleures années de sa carrière de cycliste. (En savoir plus)
Philippe-Jacques de Loutherbourg (Rue)
Philippe-Jacques de Loutherbourg, connu aussi sous les prénoms de Philip James et Philip Jakob, dit le jeune, né le 31 octobre 1740 à Strasbourg et mort le 11 mars 1812 à Chiswick (quartier de Londres) est un artiste anglais d’origine franco-suisse. Il apprend la gravure à l’Académie royale de peinture et de sculpture, puis fut élu à l’Académie et nommé peintre de Louis XV en 1766. Il devient ensuite responsable de la scène d’un théâtre londonien, et metteur en scène de pantomimes (spectacles narratifs, généralement accompagnés de musique). Son travail fut très remarqué, non seulement du grand public. (En savoir plus)
Pierre de Coubertin (Rue)
Bien que située de l’autre côté de l’Ill par le pont Germain Muller, nous avons choisi de traiter cette rue dans cet article. Un autre chapitre sera dédié au quartier Wacken, qui est rattaché à la Robertsau. Cette rue contourne le complexe sportif de l’Ill (Gymnase Ménora). Pierre de Coubertin, , né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937, destiné à une carrière de militaire ou d’homme de loi, découvrit sa véritable vocation en pratiquant le rugby en Angleterre. Il fut le rénovateur des Jeux olympiques de l’ère moderne en 1894 et fonda le Comité international olympique, dont il est le président de 1896 à 1925. (En savoir plus)
Pierre Pflimlin (Boulevard)
Il en est de même, que précédemment, pour ce boulevard. Pierre Pflimlin, né le 5 février 1907 à Roubaix et mort le 27 juin 2000 à Strasbourg, est un avocat et homme d’État français, personnalité de la IVe République. Président du Conseil des ministres en 1958, il cède le pouvoir au général de Gaulle quelques jours seulement après son investiture. Il devient, à partir de 1959, maire de Strasbourg, poste qu’il occupera jusqu’en 1983. (En savoir plus)
Plan (Rue du)
Nous n’avons pas d’élément complémentaire, à part sa définition même i.e. une surface plane et sans relief qui qualifierait cette rue ?
Pourtalès (Rue de)
La famille de Pourtalès est une famille d’origine française. Elle est originaire des Cévennes et de confession huguenote. En France, où elle est toujours représentée, elle appartient à l’ancienne bourgeoisie. Au XVIIIe siècle elle s’installe à Neuchâtel en Suisse où grâce à sa réussite dans le commerce elle sera anoblie en 1750 par le roi de Prusse. Au XIXe siècle, on parle du « royaume Pourtalès » tant cette famille est riche et puissante. Présentée à l’empereur Napoléon III par l’ambassadeur d’Autriche à Paris, Richard de Metternich, Mélanie de Pourtalès née Renouard de Bussierre, devient familière de la Cour, elle est la seule propriétaire du château de Pourtalès de notre faubourg. (En savoir plus)
Prairie (Chemin de la)
Quartier sur le thème des “fleurs”. (** Un prochain article développera ce thème)
R
Rad (Place du) / Roue (Rue de la)
Traduction de « Rad » par « Roue », perpendiculaire de la « Rue de la Roue ». Non loin, sur la Route de la Wantzenau au n° 245, l’auberge » A la roue d’or ».
Redslob (Rue)
Famille de notables strasbourgeois, théologiens et professeurs, ayant possédé plusieurs campagnes à la Robertsau. Une nomenclature des habitants de la Robertsau établie en 1784 cite le nom de « Retzluff » et situe une habitation dans cette rue, à l’emplacement actuel de l’école de la Niederau.
Reichstett (Rue de)
Reichstett est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. (En savoir plus)
Reisseissen (Rue)
Famille de notables strasbourgeois ayant fourni un Ammeistre (Voir à la Rue de l’Ammeistre développée dans un article précédent), des juristes et des médecins.
Renaissance (Rue de la)
La Renaissance est une période de l’époque moderne associée à la redécouverte de la littérature, de la philosophie et des sciences de l’Antiquité, qui a pour point de départ la Renaissance italienne. (En savoir plus). Le quartier « Renaissance » s’illustre par des noms de rues empruntés aux fastes châteaux-palais de cette époque qui s’opposent radicalement aux châteaux forts du moyen-âge, si présents aujourd’hui dans la vallée de la Loire mais aussi ailleurs. Nous retrouvons donc Amboise, Blois, Chambord, Chenonceaux, Montsoreau, Ussé , Sully, etc.
René Cassin (Allée)
René Cassin, né le 5 octobre 1887 à Bayonne, de parents juifs (sa mère, née Gabrielle Dreyfus, est d’origine alsacienne) et mort le 20 février 1976 à Paris, est un juriste, diplomate et homme politique français. Membre du gouvernement de la France libre (régime de résistance extérieure fondé à Londres par le général de Gaulle), pendant la seconde Guerre mondiale, il est l’un des auteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, vice-président du Conseil d’État de 1944 à 1959, et président de la Cour européenne des droits de l’homme de 1965 à 1968. En 1968, il reçoit à la fois le prix Nobel de la paix et le prix des droits de l’homme des Nations unies. (En savoir plus)
René Kuder (Rue)
René Kuder (Villé, 1882 – Strasbourg, 1962) est un artiste-peintre français. L’artiste, qui deviendra plus tard un maître de l’aquarelle, a été aveugle dans son enfance à la suite d’une maladie. Le père désirait faire de son fils un artisan, mais René désirait devenir artiste-peintre. Pendant plus de trois ans, René Kuder resta auprès de ses parents apprenant le métier de tourneur et consacrant ses loisirs à la lecture et à la peinture. Finalement le père céda, et, à 18 ans, René Kuder partit pour Strasbourg et s’inscrivit à la « Kunstgewerbeschule », aujourd’hui « École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg » ; il fut un élève remarquable. (En savoir plus) (Ses aquarelles)
René Pottier (Piste)
René Pottier (1879-1907), est un coureur cycliste français. Il gagne le Tour de France 1906, au cours duquel il remporte cinq étapes. Premier coureur à franchir le sommet du Ballon d’Alsace à l’occasion du Tour de France 1905, il est considéré comme le premier « roi de la montagne » du Tour à la suite de cet exploit. Sa carrière professionnelle ne dure que deux ans : il se suicide par pendaison dans les locaux du service de course de son équipe, Peugeot, quelques mois seulement après sa victoire dans le Tour de France, sans laisser d’explication. (En savoir plus)
Ripelin (Rue)
La famille noble des Ripelin était avec la famille noble des Swarber, à laquelle elle était souvent opposée, propriétaire, d’une grande partie des terres de la Robertsau, après le désengagement de la famille Bock, suite à la destruction de son château en l’an 1200.
Rœschwoog (Rue de)
Rœschwoog (anciennement « Reichewaux » et en allemand « Röschwoog ou Rosswaage », balance pour peser les chevaux) est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. Comme beaucoup de communes en Alsace, Rœschwoog possède des ouvrages de la ligne Maginot. Depuis 2001, Rœschwoog est le point de départ d’un sentier de randonnée suivant le plus fidèlement possible la ligne Maginot jusqu’à Bitche. (En savoir plus)
Rohrwoerth (Chemin du)
La encore la dénomination « Woerth » provient des nombreuses iles de naguère. « Rohr » signifie « tuyau ». Situé à proximité de la forêt de la Robertsau encore aujourd’hui particulièrement humide et marécageuse (Hellwasser, Altwasser…). Pour anecdote la rue Mélanie fut autrefois nommée « Woerthgass ».
Roppenheim (Rue de)
Roppenheim est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. (En savoir plus)
Rouen (Rue de)
Rouen est une commune du Nord de la France traversée par la Seine. Préfecture du département de la Seine-Maritime, elle est le chef-lieu de la Normandie réunifiée après avoir été, jusqu’en 2015, celui de la Haute-Normandie. (En savoir plus)
S
Saint-Fiacre (Rue)
Fiacre est un moine d’origine irlandaise, fondateur, sans doute au VIIe siècle, d’un monastère proche de Meaux qui plus tard prit son nom et devint le centre d’un pèlerinage réputé. Il est fêté le 30 août. Fiacre fut un des saints les plus populaires de France, c’est le patron des jardiniers. (En savoir plus)
Sandre (Rue de la)
Quartier sur le thème des “poissons”. (** Un prochain article développera ce thème)
Sauer (Rue de la)
Appelée « Saarbach » en Allemagne, dans son cours supérieur, puis la « Sauer » en France, cette rivière franco-allemande longue de 70 kilomètres est un affluent en rive gauche du Rhin. (En savoir plus)
Saules (Rue des)
Quartier sur le thème des “arbres”. (** Un prochain article développera ce thème)
Schenkbecher (Rue)
Jean Schenkbecher, juriste et homme politique, ami de Jacques Sturm, membre du Magistrat perpétuel de la ville de Strasbourg au XVIIème siècle.
Schott (Rue)
Dénommée « Salzmanngasse » à son origine jusqu’en 1901, cette rue doit son appellation à Théodore Schott mort en 1866 qui y habita et que son métier de policier et sa fonction de messager public avait rendu populaire.
Schultz (Rue)
D’après une famille de la Robertsau, dont l’un de ses représentants, Théodore Schultz (1840-1905) était devenu, après avoir commencé sa carrière comme sous chef de musique au régiment des pontonniers à Strasbourg, directeur de conservatoire de musique du Mans. Compositeur de musique militaire surtout, il eut un fils qui fut Général.
Seltz (Rue de)
Seltz est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. La ville de Seltz (« Selz » en allemand) doit son nom latin « Saletio » aux romains qui choisirent le site pour sa position géographique et stratégique au bord du Rhin, car la cité jouait le rôle de forteresse face aux tribus barbares . (En savoir plus)
Sessenheim (Rue de)
Sessenheim est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. Sessenheim a acquis une certaine notoriété dans l’histoire de la littérature à la suite de l’idylle nouée de 1770 à 1771 entre Johann Wolfgang von Goethe, alors étudiant en droit à l’Université de Strasbourg, et Frédérique Brion, la fille du pasteur du village. (En savoir plus)
Silberrath (Rue)
Dénommée d’après un conseiller des XIII (Conseil, composé de douze membres et présidé par l’Ammeistre, responsable des affaires étrangères et militaires), Samuel Silberrath, né et mort à Strasbourg (1713-1791) a possédé des biens à la Robertsau.
Soufflenheim (Rue de)
Soufflenheim (en alsacien « Süfflum », anciennement « Sufflenheim ») est une commune française située dans le département du Bas-Rhin en région Grand Est, réputée pour son artisanat de poterie vernissée et la fabrication de produits réfractaires. L’argile y serait extraite et travaillée depuis l’âge du bronze. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. On l’appelle aussi la cité des Potiers ou « Töpferstadt » en alsacien. (En savoir plus)
Station d’Epuration (Rue de la)
Cette route rejoint au niveau de la forêt de la Robertsau, la route du Glaserswoerth (encore un » woerth »…) où est située la station d’épuration de la Wantzenau. Un peu d’histoire : En 1894, Strasbourg caresse le dessein de déverser ses eaux usées dans l’Ill. Le conseil municipal de la Wantzenau émet les plus vives protestations. (« L’eau de l’Ill, qui coule directement dans notre village, deviendrait sale, polluée en général, et répandrait très probablement une odeur dégoûtante dans les environs lorsqu’il fait très chaud. L’eau de l’Ill est souvent utilisée par la population locale comme eau de boisson et de cuisine, et pour abreuver le bétail en le menant à la rivière, ce qui ne serait plus jamais possible. […] »). Mais la Wantzenau, qui ne fait vraisemblablement pas le poids vis-à-vis de Strasbourg, n’est pas écoutée. En 1928, les eaux usées de la Robertsau sont rejetées dans l’Ill, puis en 1933 c’est au tour de celles de Schiltigheim. L’Ill devient un cloaque. La station d’épuration a depuis rétabli la situation, elle recueille 98,5 % des eaux usées de la métropole de Strasbourg (Source Wikipédia). Comment fonctionne une station d’épuration.
Sully (Rue de)
Située dans le quartier de la Renaissance et ses châteaux, cette rue de Sully se rapporte certainement plus au château de Sully, situé sur la commune de Sully en Saône-et-Loire, entre Autun et Beaune, qui est depuis le milieu du XVIIIe siècle la propriété et résidence de la famille des marquis de Mac Mahon, ducs de Magenta, (en savoir plus) qu’au ministre français du roi Henri IV de France et Duc dit « Sully », né Maximilien de Béthune (1560 – 1641) (en savoir plus).
T
Tanche (Rue de la)
Quartier sur le thème des “poissons”. (** Un prochain article développera ce thème)
Thur (Rue de la)
La Thur est une rivière alsacienne de la région Grand Est, affluente de rive gauche de l’Ill. Elle est voisine de la Doller (comme sur le plan d’ailleurs…) située dans la vallée de Masevaux. (En savoir plus)
Tilleuls (Rue des) / Tilleuls (Petite rue des)
Quartier sur le thème des “arbres”. (** Un prochain article développera ce thème)
Toreau (Rue)
Dénomination impropre par déformation de « Tharreau », nom d’un Général d’empire mort pendant la campagne de Russie en 1812, dont la veuve fut un temps propriétaire du Centre Culturel Saint Thomas. Elle longe le parc Saint Thomas.
Truite (Rue de la)
Quartier sur le thème des “poissons”. (** Un prochain article développera ce thème)
Tulipes (Rue des)
Quartier sur le thème des “fleurs”. (** Un prochain article développera ce thème)
U
Unterjaegerhof (Sentier de l’)
Du lieu dit « Unterjaegerhof » (« Cour du chasseur inférieur »). On peut y voir certains vestiges de la ligne Maginot : Carte interactive Wiki de la ligne Maginot / Plan des chemins balisés pour une promenade dans la forêt de la Robertsau. Pour information l’« Oberjaegerhof » (« Cour du chasseur supérieur ») est situé dans la forêt du Neuhof (au sud de Strasbourg), accessible depuis le quartier du Stockfeld ou de la Ganzau.
Ussé (Rue d’)
Le château d’Ussé se trouve à Rigny-Ussé, en Indre-et-Loire (région Centre, France). Il fait partie des châteaux de la Loire. Domaine privé ouvert à la visite, il appartient au 7ème Duc de Blacas. Il fait l’objet de multiples protections au titre des monuments historiques. (En savoir plus)
V
Victor (Rue)
Quartier sur le thème des “prénoms”. (** Un prochain article développera ce thème)
Vieille Ferme (Rue de la)
Comme son nom l’indique, abritait certainement une ferme ancienne, nous n’avons pas de précision. N’oublions pas que la vocation de notre faubourg était tout d’abord agricole… Ne l’ayant pas trouvée, lors de notre reportage photographique, nous pensons qu’elle a été remplacée par la rue Ettore Bugatti lors de la création du quartier « Constant Strohl ».
Villandry (Rue de)
Le château de Villandry est un ensemble entremêlant intimement architecture et jardins, situé à 15 km à l’ouest de Tours, dans le département français d’Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire. C’est le dernier des grands palais qui furent bâtis sur les bords de Loire au XVIe siècle. (En savoir plus)
Violettes (Chemin des)
Quartier sur le thème des “fleurs”. (** Un prochain article développera ce thème)
W
Walewski (Rue)
Alexandre Florian Józef Walewski, né le 4 mai 1810 au château de Walewice (Pologne) et mort le 27 septembre 1868 à Strasbourg, est un militaire, diplomate et homme politique franco-polonais. Fils naturel de Napoléon Ier, il est ministre et sénateur sous le règne de son cousin Napoléon III. (En savoir plus)
Wantzenau (Route de la)
La Wantzenau est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d’Alsace. Elle est bien évidemment limitrophe de notre faubourg par cette route qui y mène… (En savoir plus)
Waeldel (Chemin du)
Traduction littérale « petite forêt/petit bois ». Longe le parc de hôpitaux universitaires de Strasbourg (Hôpital de la Robertsau) / (Annuaire)
Z
Zaepfel (Allée)
Remplacée en 1988 par le nom « d’Allée René Cassin » (Voir ci-dessus lettre R). Elle portait auparavant le nom de Louis Zaepfel (Zaepffel) (1745-1822), qui habitait la Robertsau et fut le 186ème et dernier Ammeistre de Strasbourg. Son fils, François-Louis, devint baron d’Empire. (En savoir plus). Tout d’abord du nom du lieu-dit : « Zäpfelsbleich » (« lieu de blanchiment du linge des Zaepfel » / les Zaepfel possédaient un bateau lavoir au bord de l’Ill) ; puis « Zäpfelallee » (1876) ; allée Zaepfel (1918, 1945) ; enfin Allée René-Cassin (1988). Nous souhaitions nous en rappeler…
Zaepfel (Pont)
Historique du pont : En 1853, une passerelle a dû exister pour permettre le halage des bateaux sur le canal ouvert la même année. Un ancien pont tournant (« Drehbrücke »), avait été installé pour la continuité d’un chemin de halage, après qu’un barrage avec une écluse fut établi à côté du Canal de la Marne au Rhin. Il a été reconstruit en 1959 et est nommé en 1998 « Pont Zaepfel ». En 2006, le tablier du pont a été démoli et reconstruit, avec une largeur de 20 m, pour permettre le passage du tramway. Aujourd’hui, le pont n’est emprunté que par le tram et les vélos, à l’exclusion des automobiles. (En savoir plus)
Notre visite se termine sur un souvenir d’une allée qui n’est plus. Nous espérons tout au long de ce voyage avoir été précis dans cette revue alphabétique des voies de notre faubourg. Nous souhaitons qu’elle vous ait tout autant enchanté que nous-mêmes, car, de notre côté, nous avons appris beaucoup de choses et mieux encore compris les liens qui nous lient à notre quartier. Ses rues sont chargées de légendes et de souvenirs. Lorsque nous les empruntons au quotidien, nous nous rendons compte que nous-mêmes faisons également partie de l’histoire… et possédons ainsi quelque-peu la capacité d’en changer le cours…
odonymes. Quid de la rue du Docteur Woehrlin, médecin bienfaiteur de la Robertsau, dont la tombe se trouve au cimetière de la Robertsau ?