Le Parlement dépose les grilles : l’Europe s’enferme
C’est une triste semaine : le parlement Européen vient de poser les grilles qui fermeront les berges du quai du Bassin de l’Ill.
4 mobilisations plus tard, des milliers de signatures, des centaines de commentaires… rien n’y fait, l’administration du Parlement européen n’aura finalement pas écouté les citoyens strasbourgeois et mis en œuvre son funeste projet.
Tout a été dit sur l’horrible symbole de cette bunkérisation à la veille des élections européennes… Le mieux est de lire le reportage de France 3 Alsace (très réactif sur le coup) qui décrit assez bien la colère qui nous envahit.
Vous pouvez toujours signer la pétition… nous sommes sur le point de dépasser le 2500 signatures.
« Ho, les associations, les cyclistes et piétons, vous la sentez bien profond, la grille…? »
N’y a t il pas un modérateur pour le blog afin d’éviter ce genre de grossièreté dont est coutumier l’anonyme Charlie ?
Si cette « grossièreté » vous choque, c’est que vous ne vous sentez pas violenté, comme moi, par la pose de ces grilles, malgré des centaines de signatures contre, 4 ou 5 manifestations, des recours et des lettres…, qui n’ont pas empêché le rouleau compresseur de la technocratie européenne dérouler sa logique. Violenté par les portées symboliques néfastes de ces grilles (et des barbelés qui les complètent) contre l’Europe et contre la citoyenneté.
Et je vais en rajouter, René : oui (…) je puis vous assurer que ma grossièreté n’est rien à côté de celle que nous subissons dans cette affaire, de la part des responsables du Parlement européen, de l’Etat et de nos élus. Je vous laisse choisir celle qui vous choque le plus.
Et si nous allions accrocher à cette grille des petits mots de protestation ? Ou des cadenas, non pas pour célébrer notre amour comme cela se fait sur certains ponts, mais pour protester contre cette barricade qui nous empêche de passer à vélo.
Que notre protestation se voit et persiste sous les yeux de nos Eurodéputés.
C’est toujours plus malin que s’amuser à proférer des insanités sur un blog de quartier, comme semble coutumier le sieur Charlie .